2 Novembre 2010
En ce début de saison l’équipe fanion de l’AS Charreard futsal est à la peine dans un championnat national qui se structure tout doucement. Mustapha Dekhil son président fait le point avec nous sur les forces et les faiblesses d’une association et d’une discipline en devenir et qui ne fait plus d’ombre à son grand frère le football comme l’affirme Mustapha en visionnaire éclairé.
Comment va l’équipe fanion de l’ AS Charréard Futsal en ce début de saison ?
« On a eu une entame de saison compliquée, mais depuis le déplacement à Bastia, c’est le match référence que l’on cherchait. Il y a eu deux semaines de trêve internationale ce qui a permis au collectif de souffler de se retrouver. Nous avons revu les bases. J’espère que nous serons désormais plus sereins. Nous avons eu des joueurs qui reviennent en forme comme Nedjari , Boudjefha. Au niveau des gardiens Dubourg nous assure de bonnes prestations. »
Qu’est-ce qui vous manque pour tutoyer le haut-niveau français ?
« Un simple déclic. Comme lors de la saison dernière, j’ai l’impression qu’on attendait de prendre des buts pour réagir.
Depuis le début de saison, même si l’on perd, l’ équipe est accrocheuse. L’état d’e
sprit a changé. Actuellement le groupe est d’aplomb d’entrée de match. IL est vrai que le calendrier ne nous à guère favorisé. Nous
avons joué contre deux favoris. Nous n’avons pas été ridicules. A Cannes nous nous sommes inclinés 6 à 5. Contre Paris, cette équipe est au dessus du lot. Contre Rhône Espoirs, on fait le
travail pour revenir dans le match et ensuite l’équipe s’écroule. A Bastia dans une ambiance hostile, l’équipe a répondu présent. »
Comment va l’association et le futsal à Vénissieux et en général ?
« C’est une association qui travaille dans la durée. Nous avons quatre équipes. Nous ouvrons une section « jeunes »
le samedi matin. Le club progresse. On se structure tout doucement. Au niveau de la fédération, tout ce qu’elle demande ce que les entraîneurs fassent un stage de 3 jours à Clairefontaine.
Derrière il y a tout un suivi. Au futsal nous ne sommes plus des laissés pour compte du football français. Nos entraînements ont ainsi évolué. On commence à être de bons
amateurs. Le futsal français se nivelle vers le haut. Nous ne sommes plus perçus comme une menac
e par les clubs de football. Ceux-ci s’imaginaient que l’on allait leur prendre des licenciés. Le futsal est passé en licence A avec toutes les contraintes. On ne peut plus faire signer des joueurs évoluant en CFA. Comme nos rencontres se déroulent le samedi après-midi., on ne fait plus d’ombre. La commission futsal au niveau ligue commence à avoir sa pleine mesure. Nous avons la chance d’avoir Michel Muffat-Joly, le « président » du futsal français qui est de la région et qui effectue un travail considérable pour le devenir de notre discipline à très court terme. »
Est-ce que cela ne va pas entraîner des regroupements de clubs
« C’est ce qui se fait. Par exemple entre Footzik et Rhône-Espoirs officiellement non mais
officieusement oui. Notre problème au Charreard est que notre association est en plein développement. On est victime de notre succès. Nous avons environ 80 licenciés en seniors. Avec la création de la section jeunes et loisirs, on peut monter rapidement à 120, 130. Chose qui ne s’est pas vu pour un club qui a à peine dix ans. Est-ce qu’une fusion serait dans notre cas bénéfique. Je ne le crois pas. Les jeunes structures futsal qui se créent, périclitent au bout de deux saisons faute à des problèmes de bénévolat où de licences. Je pense que ce n’est pas judicieux pour le futsal. Il est vrai cependant que la présence de dix neuf clubs dans l’agglomération lyonnaise ne facilite pas au niveau de l’utilisation des gymnases et la création de pôles d’excellence. »
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