31 Juillet 2013
Coureurs dopés, épreuve centenaire dépréciée, discipline sportive touchée, le cyclisme depuis les années 1960 traîne, accolée à ses basques les relents du dopage dont elle n’arrive pas à se dépêtrer.
Du fait de sa notoriété populaire, le vélo a su au travers d’une course difficile et légendaire, attirer sponsors et commanditaires mais aussi quelques requins pour qui l’appât du gain n’a jamais eu d’odeur et peu importe les moyens, dopage bien-sûr y compris pour y arriver.
Depuis la révélation de l’affaire Festina en 1998, tous les étés sont marqués par autant de révélations. Courant
juillet on a ainsi appris que bon nombre de participants ce fameux Tour de France 1998 usaient à tort et à travers de ce bon EPO.
On oublierait presque que pendant les dix années qui suivirent, un cycliste texan allait mettre l’épreuve en
coupe réglée aidé en cela par certains politiques ou instances représentatives, vrais tartuffes du genre.
Ce repenti depuis peu, clame de partout que l’on ne peut pas gagner le Tour de France au pain et à l’eau. Il est vrai que c'est un connaisseur et que quand on a mis le doigt, la main et même le coude dans le pot au miel, question Tartuffe il n'a pas de leçon à recevoir même de Molière.
En France, tout du moins, l’affaire du dopage cyclisme et autres disciplines sportives est pris au sérieux. Le Senat a fait 60 propositions où connaissances, prévention, contrôle, analyse sanctions et pénalisations contre les fraudeurs sont préconisées.
http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/rapport-s-nat-dopage-7-piliers-60-propositions-397498
Un rapport qui se veut la pierre angulaire de la lutte anti-dopage et dont les préconisations sont tempérées par Daniel Baal ancien président de la Fédération Française de Cyclisme (source le Nouvel Observateur) « Je suis réaliste et je crains que ce rapport, on n'en parle plus d'ici une semaine et que, dans trois ans, on se rendra compte que peu de propositions entreront en application. »
Alors que faire ?
Pourquoi ne pas interdire toute compétition, le temps d’établir une vraie charte que lers coureurs devraient
respecter à la lettre. En cas de non-respect, la radiation à vie, du coureur, du club, la perte de l’agrément ministériel pour le comité, la ligue ou la Fédération seraient alors
engagées.
Mesures utopiques ? Peut-être ! Tout le monde sait que le sport et l’économie ne font qu’un et que
le courage est une denrée bien rare parmi ses dirigeant ou ses politiques.
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