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La journée fut belle pour l’US Vénissieux football en ce samedi anniversaire des 80 ans de sa création. Commencée tôt par un tournoi des U10 et U11, elle s’est poursuivié par la cérémonie officielle organisée vers midi.
Pour les 70 ans du club, il y avait eu du beau monde, mais cette fois-ci la communication avait été bien faîte et ils ont été nombreux a faire le déplacement au stade Laurent-Gerin. Des jeunes,  mais aussi moins jeunes comme Georges Martinez qui tenait à rappeler que le club vénissian avait un héritage bien espagnol.  En effet, au tout debut de l'existence du club de  nombreux joueurs  du "quartier des chiens"  avaient des patronymes à consonance ibérique. Il sera beaucoup  question  de lien ensuite dans les discours officiels. Celui de Jean-Pierre Chaix le président de l’USV fera mention que le travail finit toujours pas payer. Il rendra un vibrant hommage à Maurice Persch, cheville ouvrière de cet anniversaire qui voix cassé ou pas s’est encore démené pour que tout se passe bien. Michèle Picard dans un discours bien sûr plus politique a tenu à souligner le  lien affectif,  social et amical qui réunit  tous  ces hommes et femmes autour d’une même idée et cela depuis aussi longtemps : « 80 ans d’existence c’est le signe d’un  lien fort noué au fil du temps,  la volonté indéfectible d’être les acteurs  de ces petites histoires qui écrivent la grande… L’USV a su faire face aux dures épreuves de la vie avec dignité et solidarité… » Tout le conseil municipal presque au grand complet, le sénateur Guy Fischer, André Gérin et beaucoup…beaucoup d’anciens qui ont vécu ou côtoyé  ce club octogénaire ont dit tout le bien qu’ils pensaient de lui. Ces  témoins  d’un temps  où le football était l’apanage des villages et où l’esprit de clocher prévalait ont été nombreux à venir s’entretenir avec nous, voici quelques uns.

André Charlet  83 ans,  président jusqu’à 1989 qui s’est  beaucoup investi dans ce club.
Il a été marqué  par  le 32^e de finale de Coupe de France que le club vénissian joua et perdit  contre Brest en 1991 alors qu’il  n’était plus président.
Nous avons aussi organisé de beaux tournois cadets internationaux. Nous avons eu une bonne équipe minime qui a été championne du Rhône et qui à jouer en critérium.

Michel Treffot désormais vit à Communay . Il  a joué de minime à seniors à la fin  fin des années 1950  à 1964.
J’ai évolué avec l’équipe fanion. On était en honneur, la 4^edivision française.  L’US Vénissieux  est un très bon club où le maître mot est l’ambiance. Mon président a l’époque était Robert Ciardi, un président qui en imposait. Je suis régulièrement d’un club qui m’est cher.

Jean-Yves Casson 
De 1958 à  1966,  j’ai joué dans un club qui est un peu ma famille puisque Maurice Persch est mon beau-frère. Après mon aventure à l’USV je suis parti jouer à Montabert. A l’époque on y rentrait un peu pour le foot, l’argent,  un peu pour l’emploi. Nous avons été nombreux de l’USV aàfaire ce chemin.  Depuis je suis régulièrement lms résultats du club. Je constate que les seniors ont des efforts à faire.

Henri Garcia bénévole de 1995 à 2011

J’ai été organisateur de tournois. Je me suis investi à fond durant ma période dans ce club notamment au Trophée des gones et tous les tournois organisés par le club. L’USV représente beaucoup pour moi. C’est un club familial. Je suis rentré par l’intermédiaire de mon fils. J’ai arrêté en 2011 alors qu’il ne jouait plus. Cette réunion de famille est très sympatique.

Roger Ciardi ex-joueur du club  et fils de Robert Ciardi président du club de 1993 à 1969.

Jesuis fier de voir que le club que mon père a présidé est encore là. J’ai connu le club de 1956 à 1970. J’ai joué en senior honneur. J’ai même fait une 64^e de finale de la Coupe de France que nous avons perdu face à Montluçon. Le souvenir le plus marquant que je garde est l’ambiance familiale. Après les matchs, c ‘était la partie de pétanque. Il n’y avait jamais d’embrouilles. A l’époque nous avions l’esprit de clocher qui se perd un peu maintenant. Actuellement les joueurs de Vénissieux viennent de tous les horizons. Avant Vénissieux c’était un « gros » village. Pour moi il y a eu aussi la coupure avec la guerre d’Algérie, il y a de nombreux jeunes qui sont partis et qui n’ont pas rejoué après 2 ans et demi de mobilisation. C’est une belle époque que l’on a toujours plaisir à se souvenir.

Farid Benamar , un des membres de l’équipe du 32^e de finale de Coupe de  France  qui a fêté son jubilé l’après-midi

Je suis arrivé au club en 1973 comme poussin , j’ai évolué  dans toutes les catégories. J’ai été ensuite entraîneur jusqu’en 1998.  J’ai dirigé avec Jacques Lajara l’équipe en CFA2. Je suis parti pendant 7 ans à Feyzin. Je suis revenu depuis à mon club.  Le 32^e de finale reste ancré dans ma mémoire. Mais j’ai d’autres souvenirs du temps où le club était une vraie famille. Nous nous entraînions sur un petit  terrain. Aujourd’hui, je suis très ému de voir par exemple mon ancien entraîneur alors que j’’étais minot. Je suis ému de voir beaucoup d’anciens que je n’ai pas vu depuis 40 ans et qui  sont là, venus partager leurs souvenirs avec les miens.

L’après-midi s’est poursuivi avec  le jubilé de Farid Benamar et celui de Jacques Benamar où les anciens de 1991 et de la Coupe de France ont remis les crampons et  un autre tournoi U6 et U7.
Cette journée souvenir  s’est achevée pour certains au petit matin.

Place ce dimanche avec la suite des festivités avec la 9e édition du trophée des Gones , une compétition reservée aux benjamins. Une épreuve deux fois par l'Olympique Lyonnais et le FC Vaulx et dont le detenteur est le FC Oyonnax... en 2011. CEtte année seront en  lice, Oyonnax, FC Vaulx, l'OL,  Chambery F73, Bourgoin, St Genis-Laval, Montbrison, Ain Sud, Lunel, Macon, AS St Priest, Amplepuis, FC Lyon

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