Samedi 5 juin, la municipalité vénissiane organise sur le
stade Laurent-Gérin, la première fête du sport et de la jeunesse.
Suite au succès rencontré lors des animations mises en place dans le cadre de l’inauguration du complexe Laurent-Gérin le 20 juin 2009, cette fête se
propose de fédérer un large partenariat associatif et institutionnel autour des thématiques sport et jeunesse et proposer une journée festive et conviviale réunissant le monde associatif et les
Vénissians de tous les âges en favorisant la mixité sociale et générationnelle.
L’autre objectif poursuivi sera d’intégrer à l’agenda municipal cette manifestation dans les grandes initiatives populaires proposées aux habitants comme la foulée Vénissiane, les Fêtes Escales…
Andrée Loscos adjointe aux sports nous explique ce qu'elle attend de cette journée festive.
Andrée Loscos pourquoi cette du sport et de la jeunesse le 5
juin ?
« Cette fête va montrer au grand jour la politique sportive de la ville.
L’organisation de cette journée du 5 juin à laquelle je tiens beaucoup va permettre aux
Vénissians de voir le sport d’une manière inter-générationnelle, populaire et festive. Une fête non-commerciale ! Elle permettra d’approcher les disciplines, de les essayer
et de franchir le pas de la porte des clubs. Cette journée se passe sur un équipement qui appartient à tous les Vénissians. Cela
sera aussi la fête de nos divers clubs. Cette journée va permettre de se faire connaître, de montrer les facettes de leur
discipline avec la fête comme leitmotiv commun et de toucher une autre population que les licenciés. Cette fête va aussi permettre de faire découvrir des sports qu’on dit réservés aux riches
comme le tennis ou le golf. J'espère qu'il fera beau . Je croise les doigts.»
Qui dit fête dit aussi coût que représente le budget consacré au sport à
Vénissieux ?
« Souvent le sport est vu uniquement au travers de ses résultats. Le sport à Vénissieux c’est plus de 11 000 licenciés, 78 clubs, 58
disciplines mais surtout 9% du budget de la ville. Ce budget s’adresse à l’ensemble de ces
jeunes et des moins jeunes. A ceux qui pratique le haut-niveau, les compétitions mais aussi au loisir. »
Est-ce que le sport à Vénissieux ou ailleurs ne subit-il pas déjà les effets de la crise ?
« Le sport vénissian souffre plutôt de la réforme
territoriale qui est train de se mettre en place. Comment sera-t-il possible de défendre dans le futur le
sport tous, une politique sportive, je pense notamment au volet féminin dans un politique où les municipalités n’auront plus leur mot à dire. Le sport que nous défendons sera considéré
comme non rentable au profit d’’un sport où le seul accès sera l’argent, un sport de consommation non éducatif. Alors que je considère le sport
surtout comme un lien social pour tous sans oublier les bénévoles. Je défends un sport de proximité égalitaire ou la population
féminine a toute sa place avec des lieux de réflexion comme l’OMS qu’il faut sauvegarder. »
Le sport est en perpétuelle évolution, de nouvelles
disciplines voient le jour. Est-ce qu’un nouveau
sport peut s’implanter sur la commune ?
« Une nouvelle discipline, un nouveau sport oui mais un nouveau club dans les disciplines
existantes non. Cela demandera de toute façon une étude préalable. Les infrastructures actuelles sont utilisées
au maximum même parfois à 150% de leurs capacités. Les créneaux horaires ne sont pas extensibles. Un exemple : Nous allons travailler notamment
sur le futsal discipline certes populaire et en plein développement mais pas extensible sur la commune. Chacun veut créer
son club de quartier, cela n’est pas envisageable. »
Est-ce que vous voudriez que certaines disciplines sportives s’installent à Vénissieux quitte à les favoriser ?
« A Vénissieux, le panorama sportif est je pense, assez bien représenté. »
Est-ce que vous êtes pour une fusion entre des clubs
d’une même discipline ?
« Sans l’ombre d’un doute. Je ferais tout pour arriver à cette solution. Je pense notamment au
football. Je souhaite que l’AS Minguettes et l’US Vénissieux arrivent à un accord. Il y a des réticences mais pas au niveau du conseil
municipal. Nous avons réussi à homologuer notre stade Laurent-Gérin,. Nous n’avons pas les budgets nécessaires pour homologuer le stade Auguste Delaune. Quand je me déplace dans les clubs pour
rencontrer les dirigeants, je leur affirme qu’ils sont un club de la ville et non pas un club de
quartier. Je m’informe sur le pourcentage de Vénissians, le pourcentage de filles et garçons et de quels quartiers ils sont. Il faut apprendre aux Vénissians à se déplacer dans cette ville bien
pourvue en moyens de transport communs. »
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