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5 Janvier 2010
Après le handball, c’est le basket version
Parilly, une autre discipline évoluant au niveau national qui fait son bilan.
Christine Thiebault sa présidente repond à nos questions
Quel est le bilan après le premier trimestre de la saison ?
« Le bilan
globalement est positif. Nos effectifs sont en augmentation. Il se situait à 229 adhérents, nous ne serons pas loin de 250. L’augmentation se situe
chez les petits notamment en mini-basket et mini-poussins. Cette dernière catégorie a plus que doublé ses effectifs.
Le bilan sportif chez les jeunes est également positif. Il y a des groupes prometteurs avec lesquels, on va pouvoir s’investir. La formation se passe bien, les centres d’entraînements
marchent bien. Il y a une qualité d’entraînement que l’on n’avait pas forcement depuis quelques saisons. »
Pourriez-vous nous faire un premier bilan en ce qui concerne la section
sport-études du collège Aragon surtout au niveau des retombées pour votre club ?
« Nous
avons eu plusieurs retours de collegiens . Récemment, l’un d’eux s’est inscrit chez-nous.. Nous avons eu trois inscriptions chez les filles
filles. Dans cette section, il y a des enfants qui étaient déjà inscrits chez-nous.. Au total nous avons eu cinq nouveaux adhérents par ce biais. Cette filière nous a permis d’engager une
équipe benjamine. L’enseignante se situe dans une démarche club. »
Comment va le club financièrement ?
« Cette saison cela tourne car nous avons une équipe fanion qui nous coûte bien moins chère que la saison dernière. Les déplacements sont moindres, l’arbitrage nous coûte aussi moins cher. »
Vous avez évoquez dans nos colonnes vos craintes en cas de relégation
de cette équipe fanion ?
«
Financièrement si l’équipe féminine descend en région, cela va être difficile pour tout le club. Il faut que nous essayions de trouver d’autres sources de financement. Cela n’est pas facile
de trouver des mécènes ou sponsors. Le basket féminin ne se vend pas bien.
Il faudra sans doute travailler sur d’autres axes : formations de jeunes, interventions dans les quartiers. »
Etes-vous
outillés dans votre démarche sponsoring ?
« Pas trop, notre responsable « sponsoring » a des contacts. Il est vrai que nous proposons que du basket féminin Nationale 3
qui ne joue pas le haut de tableau. Ce n’est pas très vendeur. »
L’OMS vous aide-t-il sur vos démarches ?
« Je ne
crois pas que cela soit leur politique. Je suis assez surprise d’ailleurs. Il y a des critères de subvention qui ont été discutées au sein d’une commission dont je faisais partie. Les équipes au
niveau national ou haut-niveau sont favorisées. Il y a une subvention spécifique. Le problème c’est que si l’on descend en région , nous la perdons. Nous aurons un sursis d’une demi-saison. Cela
nous est déjà arrivé, c’était très difficile! »
Un tel cas peut-il mettre en danger le club ?
« Je pense ! Si nous ne trouvons pas ressources, l’ALVP peut disparaître. Sinon, il faudra faire des concessions sur d’autres postes. Le sport marche par cycle. Nous avons eu une période où nous avons baissé au niveau des jeunes et notre problème vient de là. Il y a un moment où nous n’avons pas pu recruter des entraîneurs parce que nos finances ne le permettaient pas. Je suis inquiète pour notre futur. »
Est-ce que vous ne payez pas les conséquences de vos montées successsives en N2 ?
« C’est très difficile de recruter à ce niveau. Nous sommes un petit club. A certains moments nous avons eu des groupes de cadettes.qui auraient permis un renouvèlement et on n’a pas su maintenir le niveau région. A la limite que les meilleures partent pour jouer en championnat de France, on le comprend. Mais après, il faut savoir garder les autres joueuses pour permettre à son effectif sénior de perdurer. »
Quels sont vos vœux pour 2010 ?
« Que l’équipe fanion féminine se maintienne. Un vœu pour les filles et pour le club. C’est très important pour le club. Que les garçons que maintiennent en région. Cette année nous avons qualifié les minimes garçons en région, les cadets n’ont pas été loin de le faire aussi. Côte masculins, la progression est enclenchée. La période creuse est terminée. »
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