Pour Corinne Dols (AFA) garde espoir sur le futur du club

Depuis fin janvier, Corinne Dols est la nouvelle présidente de l’AFA Feyzin-Vénissieux Elle succède à Jean-Louis Perrin, l’un des fondateurs du club et président de l’AFA pendant 44 ans.
Sports Vénissians l'a  rencontré et profité de  l’occasion pour lui poser quelques questions?
 

Pourriez-vous, vous présenter à nos lecteurs?
Je suis originaire de Lorraine. Je suis à Lyon depuis 1984 et licenciée au club depuis 1994, d’abord comme athlète un petit peu loisir. Puis j’ai dépanné pour les interclubs. J’ai rejoint le comité directeur, je suis devenu coach (notamment de marche nordique) tout en exerçant mon métier d’aide soignante dans une maison de retraite et en ayant trois enfants.

Qu'est-ce qui vous a motive a succédé à Jean-Louis Perrin?
Prendre la succession de Jean-Louis n’est pas une mince affaire. La motivation, je ne sais pas si je l’avais au début. J’ai toujours été impliqué en tant que bénévole. J’ai tendance à en faire toujours plus. L'investissement dans le club se décline petit à petit. On prend une vice-présidence , puis vice-présidente déléguée. On gravit les échelons petit à petit. Puis un jour Jean-Louis Perrin après plus de 40 ans de présidence dit stop.  Ce jour-là, j'ai été placée devant le fait accompli.

Est-ce qu'il y avait une autre candidat.e?
Pas forcément dans l’immédiat. Il est sûr que je ne resterais pas aussi longtemps à la présidence du club que Jean-Louis. Il est sûr aussi qu’il s’est agit de remonter une autre équipe, plus jeune, peut-être plus dynamique, remettre en place des personnes à différents postes et tout cela sous le chapeau protecteur de Jean-Louis  qui ne nous a pas abandonné puisqu’il est le secrétaire du club et que sa femme Gervaise est notre trésorière. C'est sa manière  à lui de passer la main et de m’aider sur chaque interrogation que je me pose. Je n’ai pas pris la présidence de l’AFA qui compte pas loin de  450 licenciés comme cela du jour au lendemain  sur un coup de tête. Tout cela est réfléchi depuis 4 ans. Le tout en ayant plein de questions, et beaucoup d’appréhension.

On dit souvent , nouvelle présidente, nouveau projet  ou est-ce que vous poursuivez l’œuvre de Jean-Louis Perrin ?
Pour moi, il est important que les jeunes s’investissent. A l’heure actuelle, les clubs ne peuvent pas survivre en gardant des  encadrements vieillissants, pas au sens péjoratif du terme.  Il faut essayez de redynamiser.  Nouvelle présidence  peut-être mais avec des personnes qui sont au club depuis plusieurs années soit comme athlètes, salariée, bénévoles ... Et il faut se dire enfin que malgré les conditions sanitaires actuelles, il faut continuer à ce que le club ait des projets.

Est ce que la COVID a-t-elle impacté l’AFA, financièrement ou en terme d’effectif?
Il y a moins de licences. Nous  étions plus de 500. Donc moins de rentrée d’argent. Mais on a  aussi moins de dépenses du fait que nous ne payons pas des droits d’engagements en courses car il n’y a presque plus.
Quant au virus, nous insistons tous les jours auprès  de nos athlètes sur les gestes barrières même si  lorsqu’ils font du sport, ils n’ont pas de masques.. Mais dès l’instant où on se retrouve en nombre de 4 ou 5 personnes en dehors de la pratique sportive, c’est masque obligatoire. Il n’y a quasiment plus personne au siège du club alors que c’était notre base de vie. Tout l’hiver à ne pas avoir accès au siège c’est compliqué.  J'ai espoir pour le futur du club.
L'AFA a plein de raisons de rebondir car nous avons des jeunes, parce que l’on ne peut pas se dire que le club d’athlétisme qui est sur deux communes va s’arrêter uniquement  à cause de la COVID. Non, il faut continuer. On s’est adapté. Couvre-feu? OK, ! Dans  la semaine qui a suivie, on a changé nos horaires d’entraînements. Les coachs ont un investissement particulier à entraîner toutes les fins de semaine parce que l’on ne peut plus le faire le soir. Tout  cela humainement, fait partie de l’acceptation  de la pandémie.