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Place de la Paix, la bien nommée se dresse « La Vénissieuse » une sculpture fontaine de Geneviève Böhmer.
Celle-ci trône sur sa conque, un franc sourire dépouillé de son masque de douleur.
Dans ce clin d’œil à la Vénus de Botticelli, l’œuvre de l’artiste lyonnaise associe librement le nom de la commune à la déesse de la beauté et de l’amour. Elle offre au tout venant son image de joie, de sensualité et de féminité.
Une féminité réaffirmée par les nombreux prénoms de Vénissianes gravés au dos de la sculpture.  Une  pensée y est gravée  " Gaudriolons, mes toutes belles de 20 à 100 ans. Vivons notre plaisir. Nous n'épuiserons jamais la dette de l'histoire envers nous " . Elle est  l’œuvre de l’artiste.
"Comme toutes les sculptures de cette artiste (1) « La Vénissieuse » met en avant la liberté, l’amour de l’art et de son histoire" précise Marie une habituée du coin
Cette statue commandée à l’époque par Madeleine Lambert qui dirigeait  le service arts plastiques de la commune,  offre l'été venu un havre de fraicheur aux passants. Mais également aux enfants qui n’hésitent a enjamber le bassin de récupération de l’eau, histoire de se rafraîchir au grand dam des mamans se rendant au marché qui se tient non loin.
Geneviève Böhmer était originaire de la région de Belfort, Élève de Bertola, elle suivit des cours à l’école des Beaux-Arts de Lyon. Elle obtint le prix Chenavard en 1951.
Elle s’est éteinte  le 27 juillet 2016. Dans l’agglomération, outre « La Vénissieuse », on peut admirer  « Le buisson-ardent », jolie fontaine installée face à la Bourse du travail, dans le 3e arrondissement de Lyon, ou encore un génie ailé qui s’échappe de la Caisse d’épargne de Rillieux et cet hommage à la boule lyonnaise et au fessier si réputé de la fameuse Fanny installée au « Clos Jouve » à la Croix-Rousse.