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6 Avril 2018
Benjamin Mattioni est né à Vénissieux. Une ville dans laquelle il réside et où il travaille comme électricien dans les services municipaux.
C’est sous les ordres de Philippe Delrey qu’il a débuté il y a 23 ans
l’apprentissage du karaté.
A 27 ans il lui est toujours fidèle. Une loyalisme qui l’a entraîné à prendre la présidence du Bunkaï Karaté Do, un club dans lequel exerce également depuis une quinzaine d’années son mentor.
Suite à un déclassement pour coup porté lors des championnat de France de karaté kumité (combats), Benjamin s’est orienté vers le kick-boxing et le karaté full-contact. Le karaté traditionnel pour pouvoir intégrer la grande famille olympique a évolué. La partie contact qui existait auparavant à disparu.
Pour votre info, le karaté contact a été médiatisé notamment par Dominique Valera qu’on ne présente plus à Vénissieux.
Une discipline dans laquelle Benjamin Mattioni s’est fait depuis un nom. Celui-ci est double champion de France de karaté semi-contact en moins de 72kg dont la dernière fois le 18 mars dernier. Son palmarès est étoffé par une seconde place aux championnats de France de full-contact 2017 et une 3e place en coupe de France de karaté contact.
Quant à la notoriété de ces disciplines par rapport au karaté traditionnel, Benjamin balaye cela de la main : « Lors des derniers championnats de France , nous étions 400 sur les tatamis. Dans ma catégorie, il y a avait 17 karatékas inscrits autant que lors d'un championnat de karaté traditionnel. »
Quant à ses perspectives dans ces nouvelles disciplines, Benjamin indique cela va encore évoluer : « Notre club a décidé d’avoir une nouvelle affiliation avec la Fédération française de kick boxing, muay thaï et disciplines associées (FFKMDA) qui est vraiment ciblée kick-boxing. Avec Mathieu Greco, je suis en en train de passer les diplômes nécessaires ( 3e degré) pour avoir l’agrément de pouvoir enseigner le pancrace et la boxe thaï. »
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