3 Novembre 2017
C’est sur la partie vénissiane du parc de Parilly que l’on trouve les résidents les plus nombreux de ce poumon vert de 187 hectares propriété du département.
Il ne s’agit pas des sportifs qui utilisent pour leurs entraînements, la compétition ou le loisir, les nombreuses installations mais des écureuils.
« Ils n’ont que peu de prédateurs qui s’intéressent à leur sort. Il y en a une rimbabelle. » affirme l'un des dix fonctionnaires de la police chargé de la sécurité du parc.
Des écureuils d'un roux magnifique, dits Sciuris vulgaris, qui se plaisent dans cet espace boisé. Ces petits rongeurs arboricoles ont sur place de quoi satisfaire leur appétit.
Leur garde-manger est composé de chênes rouges, pins, bouleaux, sapins, marronniers, Douglas, féviers d'Amérique.
Pour les rencontrer en cet automne où le parc s'illumine de couleurs allant du rouge au vert rouille, il suffit de vous rendre dans la matinée le long du boulevard Émile Bollaert , « C’est là qu’ils font leurs provisions » nous confie le fonctionnaire .
Pour les plus sportifs il suffit de prendre la montée des Charmilles véritable raidillon de 21%, rue frontière, chemin délimitant Bron et Vénissieux, de sillonner pour les autres les chemin des Gentines ou l’allée du Raidillon et là vous êtes dans leur fief. Comme affirme Cyrille adepte du tai-chi et qui fait aussi son footing ce jour-là : « C’est le côté agréable de la balade et une bonne idée de sortie notamment pour les enfants. »
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Thierry 13/11/2017 11:53