3 Août 2015
Du 28 au 30 juillet, Rudolph Geoffroy, coureur longue distance à l'AFA Feyzin-Vénissieux a participé à la Badwater.
Une course de 135 miles soit 217km à faire dans le désert de la mort en Californie. Une course non stop courue par des températures avoisinant les 50° C à l'ombre et avec un dénivelé de plus de 4000 mètres positifs.
Les organisateurs n'exagèrent pas lorsqu'ils affirment que c'est la course la plus dure du monde.
Cette année, c'est un Américain Pete Kostelnick qui a triomphé en 23 heures 27 minutes. Rudolph Geoffroy est allé au bout de lui-même. Il se classe 54e sur 97 concurrents en 39 heures 55 minutes et 30 secondes. D'ailleurs ils n'ont été que 70 à avoir été jusqu'au terme de l'épreuve dont Rudolph. C'était le seul français participant à ce terrible raid.
" On réalise au départ de la course que celle-ci sera difficile à terminer. Le 28 juillet à 21h30 sur la ligne départ au bassin de la Badwater, il fait 37 degrés. Chris Kostman l'un des organisateurs te dis avec un super accent américain " Tu vas réaliser quelque chose de dur, si tu veux finir ne pense pas à l'arrivée "
Rien n'est facile, je cours sous une chaleur étouffante la nuit. Le jour, le soleil brûle ton corps rien ne te rafraîchis. Je monte des sommets interminables avec des lignes droites allant jusqu à l'horizon .
Ton équipe te pulvérise de l'eau, te fait boire, reste à ton écoute et malgré cela je vois des compétiteurs tomber comme des mouches sur la route. En arrivant à Lone Pine, il te reste une vingtaine de km à parcourir. Je suis confiant. Tout le monde te remonte à bloc pour finir malgré tes 2 nuits sans dormir. J'attaque la montée digne et voir plus dur que l'ascension de l'Alpe d'Huez. je suis vidé mais malgré cela grâce aux encouragements de mon équipe, je monte à bonne allure. Je double même des compétiteurs
En franchissant la ligne d'arrivée avec mon équipe, j'ai la sensation d'avoir déjà réalisé le truc le plus dingue de ma vie.
Maintenant j ai compris pourquoi cette course possède l'étiquette d'être la plus difficile au monde. Je suis fier d'avoir représenté la France et d'être rentré dans ce petit cercle de privilégiés à avoir fini la Badwater." confie Rudolph joint au téléphone aux USA.
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