Rédigé par Sports Vénissians et publié depuis
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La pensée
unique est une dérive de notre socièté. Comme c'est le cas pour la grippe H1N1, on nous serine à longueurs de saisons et sur tous les médias sur l'évidence d'un rechauffement climatique qui
porte actuellement mal son nom. Cet axiome rabaché à l'envie a du mal à se vérifier en général tout comme dans le domaine sportif . Les instances fédérales influencées sans doute
par ce mode de pensée s'échinent à programmer des journées de championnat durant les deux mois les plus froids de l'année.
De saison en saison, les sportifs amateurs conjuguent à leur dépend, (et oui, ils sont amateurs et ils travaillent la semaine !) ; match remis avec déplacements à risques alors que les
précautions d'usage voudraient qu'une trêve hivernale conséquente s'instaure. Bref l'incongruité à un haut niveau et l'absurdité posée comme digne réponse.
Les footballeurs et rugbymen ont pu vérifier cette fin de saison, l'incurie d'une telle programmation qui risque de leur coûter une nouvelle fois les efforts consentis pendant une quinzaine
de préparation faite pendant la mini-trêve de Noël.
Depuis lundi dernier, les conditions climatiques ne leur permettent pas d'exercer leur passion à Vénissieux ou ailleurs. Pour les footballeurs qu'ils évoluent en CFA2 ou en championnats régionaux,
l'entraînement devient problématique.
Les arrêtés municipaux ont décidé en toute logique la fermeture des stades. A Vénissieux le tissu sportif est dense et les créneaux horaires dans les gymnases municipaux sont tous pris. Pour
Patrick Ouazar entraîneur de l'ASM , le temps est à la débrouille : « La
semaine dernière , nous n'avons pu assurer qu'un entraînement normal et nous avons eu un créneau horaire jeudi au gymnase Elsa Triolet de 21h à 22h30. Ce lundi nous ferons du fitness. C'est une
situation ingérable et les solutions ne sont pas légions. Nos matchs amicaux prévus ont été aussi annulées. Nous risquons de perdre le travail de remise en forme que nous avons pu effectués durant
la trêve . Dans notre division cela ne sera pas le cas de tout le monde puisque nous avons beaucoup de clubs réserves professionnelles qui ont des centres d'entraînements. Nous risquons d'être un
peu justes pour la reprise face à St-Etienne évidement si ce match a lieu. Car le stade Laurent-Gérin, ce n'est pas Gerland !»
Pour Thierry Amate entraîneur de l'USV football, le constat est à l'identique
: « C'est très compliqué à Vénissieux de trouver un créneau dans un gymnase. Les salles privées ou jorky ball sont toutes prises d'assauts. L'entraînement actuel se réduit à sa plus simple
expression. Le jeu au pied ayant été annulé. Notre match de reprise à Vénissieux nous le ferons sans doute à la PS3. »
Pour Claude Tatangelo entraîneur à l'USV rugby, les entraînements actuels sont du pur bricolage : « La municipalité ne peut pas satisfaire tout le monde, alors nous effectuons des
footings de 45 minutes sur les routes quand elles sont praticables. Nous nous sommes pris trop tard pour réserver dans des salles de foot indoor. La reprise va être chouette pour tout le
monde.»
Une situation qui risque de se compliquer pour les sportifs d'extérieurs, la météo n'annonce rien de bon pour la semaine prochaine et la tenue des rencontres se jouant à l'extérieur s'avèrent
d'ores soumises à d'autres arrêtés municipaux.
Hélas, cher(e) lecteur(trice), nous sommes rentrés dans l’ère de la Pensée Unique ! Alors, si vous
en avez assez d’entendre toujours les mêmes rengaines et s'il vous reste encore un minimum d'esprit critique, lisez " Sports Vénissians !
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