12 Juin 2010
Jacky Julien et le basket sont deux mots indissociables. Le président du CLAMV fort de ses convictions trace la route du CLAMV basket depuis de nombreuses saisons. Il nous dresse le bilan d’une saison fort contrastée pour l’association qu’il dirige et répond à Andrée Loscos sur son le souhait qu’elle a émis concernant la fusion souhaitée des clubs de basket ou d’une même discipline ?
Quel est le bilan de la saison pour le CLAMV basket ?
« Il a été très moyen. Nous avons eu un eu une satisfaction avec la montée de l’équipe senior filles en Départementale 3 (honneur). Les seniors garçons qui ont mal démarré leur championnat le terminent bien et sauvent leur place en Départementale 2 (excellence). Par contre chez les jeunes, c’est difficile. A la dernière AG, a il a été décidé de développer notre école de basket et mettre le paquet sur les poussins, benjamins, de manière à pouvoir assurer la relève de nos seniors Notre objectif pour la saison prochaine est que l’équipe senior fille puisse gravir la saison prochaine un nouvel échelon. Je pense que les filles ont les moyens pour y parvenir. Autre objectif : que l’équipe sénior garçons retrouve l’élite départementale. Nous avons eu quelques recrues qui nous permettent de pouvoir espérer. »
Financièrement comment va le CLAMV ?
« Le club va bien. Nous avons eu 107 licenciés. On s’attendait certes à plus Mais les temps sont durs pour tout le monde.»
Quels ont été les points négatifs de cette saison ?
« Comme je le dis depuis une éternité, il nous manque un club house de manière à
recevoir nos adhérents et nos adversaires dans de bonnes conditions et se retrouver pendant la semaine entre nous. Je ne sais plus où se situe le CLAMV dans la mesure où on a rien et qu’on est
pas dans nos meubles. Je répète depuis des saisons, que ce club est du quartier du Moulin à Vent. Il faut que les adhérents nous soutiennent et se
battent pour arriver à une solution . L’autre problème vient du fait que nous avons nos créneaux horaires au gymnase Alain Colas au pied des
Minguettes, les parents des petits qui habitent le Moulin à Vent éprovent des difficultés à y amener leurs enfants . Ils s’entraînent à 17h30. Le club n’a pas les moyens de véhiculer
ces jeunes. Pour solutionner ce problème, il faudrait étendre la plage horaire dont nous disposons sur lle Moulin à Vent afin de garder ces
jeunes. »
Que répondez-vous à l’élue aux sports qui souhaite la fusion des
clubs d’une même discipline ?
« Je n’ai pas changé d’opinion.. Tant que je serais président, il n’y aura pas de fusion. Les raisons sont les suivantes. Je suis au Comité du Rhône. Je constate que ces fusions se
passent mal. Les bénévoles de deux clubs ne suivent pas. Car ils sont habitués à leurs associations, à leur façon de vivre. Je pense qu’une ville comme Vénissieux qui est la troisième ville du département, peut se permettre d’avoir deux clubs de basket. A Villeurbanne,
il y en a 25. Dans le basket, Vénissieux a eu déjà l’expérience d’une fusion entre le club de Parilly et l’ASPTT de Lyon
. Il ne reste plus vraiment de "postiers" dans les bénévoles locaux. Ce cas se vérifie aussi ailleurs. Ce qui est grave, c’est qu’on arrive toujours à trouver des joueurs, mais pas des
bénévoles Pourtant sans eux, point d’associations tout court. Actuellement le raccourci qu’on nous oppose c’est le mot argent. Cependant avec la récession comme l’a dit Guy Fischer lors de
notre AG , le monde associatif va souffrir. »
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