Tout le monde à Vénissieux a encore en souvenir les exploits de l'équipe championne de France, vainqueur de la Coupe de
France et demi-finaliste de la "Champions league" européenne. C'était dans les années 1992, 1993. Les héros avaient pour nom : Denis Lathoud, Gaël Monthurel, Laurent Munier, Thierry Perreux. Avec
les "barjots" ils seront vice-champions du Monde en 1993 en Suède avant de le devenir en 1995 en Islande mais sous d'autres couleurs de club. Le handball de très haut-niveau avait en
1994 implosé en plein vol.
Ces glorieux anciens doivent être ravis de savoir que le handball vénissian relève la tête et que la jeunesse de ce
reservoir du handball français comporte encore quelques pepites.
En effet comme dirait Marc Soubitez le
papa de Thomas : « Un champion du Monde à Vénissieux, oui on connaît, trois d’un seul coup c’est plutôt rare et du même club c’est une première ».
Le secrétaire du CE de Bosch parle en effet des trois espoirs du handball local qui sont devenus champions du monde
scolaire de handball le 22 mai à Varazdin en Croatie avec le pole espoirs de Lyon.
Jérémy Charles, Pierre Vachon et Thomas Soubitez évoluent dans l’équipe moins de 18 ans
de Vénissieux Handball. Leurs vies sont consacrées entre études et handball qu’ils consomment à fortes doses à raisons de 4 heures par jour. Le week-end étant réservée aux matchs avec
l’équipe vénissiane qui joue en championnat de France de la catégorie.
Jérémy Charles qui a été formé à Meyzieu mais qui joue à Vénissieux depuis 4 saisons est le demi
centre titulaire de l’équipe de France scolaire. Il a joué tous les matchs finale comprise : « Je n’ai qu’un seul regret qu’au final après un match très disputée face aux
Allemands qu’on n’ai pas eu droit à la Marseillaise. Ce n’est pas une tradition de ce mondial scolaire. » Le Couramiaud Pierre Vachon, depuis une saison Ã
Vénissieux, n’a pas joué tous les matchs de la sélection. Il s’est illustré notamment lors du quart de finale face à la République Tchèque.
« J’ai encore du mal à se représenter ce qu’est un titre de champion du Monde. J’ai vécu la finale du banc mais avec la même intensité que mes copains. »
Quant au troisième sélectionné, le Vénissian et gardien de but Thomas Soubitez, il a
joué cent vingt minutes minutes sur l’ensemble du tournoi. Son fait de gloire est d’avoir effectué un arrêt déterminant dans les dernières minutes de la finale face à l’Allemagne. Comme il
nous l’affirme un brin modeste dans l’interview ci-jointe : « J’ai essayé de faire ce que je pouvais et apparemment je m’en suis bien sorti. »
Trois jeunes qui n’ont pas eu le temps de souffler après le gain de ce titre mondial puisque lundi ils reprenaient leurs cours au lycée Jean Perrin dans le 9e arrondissement lyonnais avant d’enchaîner le 8 mai à Vaulx-en-Velin avec les interpôles nationaux. Compétition désignant la prochaine équipe qui représentera la France lors d’une prochaine compétition internationale.
Une génération dorée dont le président du VHB Gilles Clauss attend qu’elle soit le socle de la future grande équipe vénissiane.
Le mondial vu par un Vénissian
Au départ Thomas Soubitez n’était que la doublure de David Rambaud-Measson autre gardien de but vénissian sélectionné pour ce Mondial scolaire. Malheureusement pour ce dernier, la sélection s’est terminée deux jours avant le départ sur blessure. C’est ainsi que Thomas Soubitez s’est retrouvé propulsé au cœur d’un tournoi mondial dont il est sorti avec ses copains du pôle de Lyon, vainqueurs des favoris allemands. Depuis 4 ans au VHB, Une anecdote : Thomas avait évolué dans le football pendant 4 saisons à l’AS Minguettes et une saison à l’US Vénissieux.
Est-ce dur d’être gardien de but ?
« Il faut être un peu fou et vouloir prendre des coups. Au football, j’étais déjà gardien de but. J’ai voulu continuer dans le handball. »
Comment avez-vous vécu le mondial ?
« J’ai du jouer 120 minutes sur l’ensemble du tournoi. Je suis rentré dans tous les matchs sauf la demi-finale. »
Il paraîtrait que vous avez été déterminant lors de la finale. Pouvez-vous nous la raconter ?
« J’ai essayé de faire ce que je pouvais et apparemment je m’en suis bien sorti. C'est une victoire collective »
Comment voyez-vous votre avenir dans le handball ?
« On verra comment le temps se passe. Je n’ai aucune certitude. Il peut arriver la blessure. Pour le
moment, je suis en seconde et ce qui prime ce sont les études.»
Depuis combien de temps êtes-vous au pôle de Lyon ?
« C’est ma première année. C’était ma volonté. J’ai aussi tenté le pôle de Chambéry où je n’ai pas été retenu. »
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Loto foot 30/04/2012 13:06