Partager l'article ! Le sinistre Wankdorf Stadion de Berne: 4 juillet 1954 : Finale Coupe du Monde en Suisse. Sur la pelouse l’une des meilleures équipe ...
4 juillet 1954 : Finale Coupe du Monde en Suisse. Sur la pelouse l’une des meilleures équipes de tous les temps :
La Hongrie . Une génération de footballeurs uniques. Boszik, Grosics, Hidegkuti, Puskas, Kocsis, Czibor ...
Face
à elle une formation allemande (RFA) sans illusions. Une Allemagne qui lors du premier tour de cette coupe du Monde a été ecrasée par les Magyars 8 à 3. Une Allemagne pas tête de
série et qui a atteint la finale de manière fort surprenante
En
revanche, la Hongrie a déroulé son joli football tout au long du tournoi. La Hongrie la première équipe a avoir battu les Anglais à Wembley en 1952 ! Durant cette Coupe du Monde
elle a livré deux rudes batailles face à l’ex-champion du Monde : L’Uruguay et à son dauphin le Brésil dans la poule finale.
Ce jour de finale, il pleut sur Berne. Puskas est blessé mais joue quand même. Avant d’atteindre le quart d’heure de jeu. Puskas « le major galopant » et Czibor détachent la Hongrie au
tableau d’affichage. A 2 à 0, peu de spectateurs présents ce jour-là s’imaginent mal comment cette formidable équipe ne brandira pas la Coupe Jules Rimet à l’iissue de 90 minutes de jeu.
Quelques minutes avant la mi-temps, à la surprise générale, les Allemands Schaefer et
Rahn égalisent
En seconde
mi-temps, la Hongrie ne laisse aucun répit à des Allemands dépassés techniquement et seulement sauvés par les fameux poteaux carrés en bois dont étaient fait les cages à l’époque Ces
poteaux renvoient les frappes à deux reprises d’Hidegkuti et une fois de Kocsis. Le gardien allemand Turek arrête l’impensable. Il reste six minutes de jeu , le centre de Fritz Walter
est repris par Fritz Walter Rahn . Grosics dans les cages hongroises ne peut que constater les dégâts. Les Hongrois dans un dernier sursaut, obtiennent l’égalisation. Mais le but de Puskas
est annulé pour un hors-jeu de position d’Hidegkuti. Aussi incroyable que cela puisse paraître, la pâle Allemagne crée la sensation et s’impose dans cette finale 100% européenne.
Fin 2010, le « miracle de Berne » reviendra sur le devant de la scène
Et si ce n’était qu'une supercherie ? Les "héros de Berne", qui croyaient bénéficier d'un traitement à base de vitamine C, recevaient en fait des injections de méthamphétamine. Une substance donnée notamment aux troupes allemandes lors de la seconde guerre mondiale et figurant depuis cette date sur la liste des produits dopants.
Cette information est issue d'une étude baptisée "Dopage en Allemagne" et financée par le Comité olympique
allemand, qui se penche sur le dopage dans le sport ouest-allemand. Les premiers résultats de cette étude, dont les travaux définitifs seront publiés en 2012, révèlent que le dopage était utilisé
dans le sport de haut niveau en RFA dès 1949.
Est-ce pour autant que Blatter, Platini* et tous les caciques du football iront jusqu’au bout de la logique et comme il se fait dans l’athlétisme voire le cyclisme, restitueront le titre à une Hongrie bafouée par le dopage ?
Nous on en doute ! La FIFA est vraiment un monde à part,
* Pourtant Michel Platini en 1982 capitaine de l’équipe de France qui a été victime (Images effrayantes d'un Patrick Battiston agressé par le gardien Harald Schumacher qui avouera bien plus tard qu’il avait pris de l’éphédrine pour ce match !) des agissements plus ou moins louches d’une équipe d’Allemagne à l’agressivité plus que bizarre dans une demi-finale de coupe du Monde d’anthologie.Il est vrai que les Allemands n'étaient pas à leur coup d'essai puisqu'il est dit que lors de la Coupe du Monde de 1966 en Angleterre, ils n'étaient pas aussi blancs que leurs maillots.
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