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Lundi 22 août 2011 1 22 /08 /Août /2011 18:00

77570346_8e0cc7c5eb.jpgIl est de bon ton dans le football moderne de laver plus blanc que blanc.  Corruption, dopage.... connaît pas ! ,

Oublié le totonero, oublié les matchs arrangés, les bouteilles de romanée-conti qu'on boit à la santé des licenciés. Tout est beau tout est rose  dans ce monde parfait.  Du moins en apparence. Le voile pudique de l'hypocrisie ou  l'omerta qui sied bien aux sociètés secrètes y est de mise.   L'affaire des veuves du calcio, c'est du passé , le dopage à l'insu de son plein gré dans certains clubs comme la Juve connais-pas. On a la mémoire selective chez les footeux.   IL est vrai que contrairement au cyclisme, les affaires  de dopage ne courrent pas les rues.  Pour un Maradona pincé combien de cyclistes sont passés par  les trompettes de la renommée médiatique anti-dopage.  Alors, dopage ou pas. Quelques études ont été faités ici et là Aucune ne concerne spécifiquement e football Une étude faite dans la région Midi-Pyrénées, qui elle concerne les sportifs amateurs, fait ressortir que 4 % des garçons de 16-17 ans  déclarent avoir pris des produits dopants Une étude menée fin 1998 auprès de 2 000 sportifs amateurs de Lorraine , pratiquant au moins deux heures de sport par semaine, montre que : 9,5 % des sportifs amateurs recourent à des substances dopantes. Parmi eux : 10,8 % sont des compétiteurs ;5 % des adeptes du sport loisir se dopent. Le recours au dopage est lié au niveau de compétition du sportif En Lorraine, entre 1994 et 1997, déclarent s'être dopés au cours des douze derniers mois : 17,5 % sont  des athlètes de haut niveau ;10,3 %  sont des sportifs d'un niveau moindre ; et 5,8 % des éducateurs sportifs diplômés (en moyenne 1 à 6 fois).. 30 % des éducateurs sportifs en Lorraine estiment que sans dopage un sportif n'a aucune chance de réussir ;  10 % d’entre-eux estiment qu'un dopage médicalement assisté est sans danger pour la santé ; 7 % des  jeunes de 8 à 18 ans approuvent le dopage sportif en France ; En France, 7 % des 8-18 ans approuvent le dopage sportif.

 

Ahurissant !

 

Le football est-il épargné ?

 

"Tant quu'on essaiera de faire croire qu'il y a des sports épargnés, on n'avancera pas d'un pas dans la lutte anti-dopage" estime Jean-Pierre Mondenard dans son livre Dopage dans le football


 

Alors arrêtons le massacre ! Combien de sportifs, des footballeurs devront payer de leurs vies ce mal du siècle.

 

Des solutions existent.

 

Comme dit Jean-Pierre Mondenard dans son livre Dopage dans le football , " Le football est le dernier de la classe en matière de lutte contre le dopage. Un footballeur  a une chance sur 2.000 de se faire contrôler.  La lutte antidopage est efficace lorsque vous avez 10 % des compétiteurs contrôlés, dans le football, on en est  à  0,05. Et l'on s'est réjoui en 2010, année de la Coupe du monde, de n'avoir eu aucun contrôle positif...Depuis 45 ans , la lutte antidopage dépend des fédérations. IL faut que cela soit fait par un organisme indépendant du pouvoir sportif. Vous connaissez beaucoup de pdg qui sont syndicalistes en même temps dans un entreprise ?"

 

 

Parlons des  substances dopantes prises par ces sportifs. Ouvrons l'armoire à pharmacie !

Pour combattre la fatigue

Glucocorticoïdes

L’effet recherché est de combattre la fatique, la douleur. Le Gliucocorticoïdes est euphorisant

Tous les glucocorticoïdessont interdits lorsqu’ils sont administrés par voie orale, rectale, intraveineuse ou intramusculaire. Leur utilisation requiert l’obtention d’une autorisation d’usage à des fins thérapeutiques.. Les contrôles anti-dopage  sont difficiles car ils ne permettent pas de dissocier les apports autorisés de ceux qui ne le sont pas.

Stimulants

L’effet recherche est l’augmentation de la concentration et de l’agressivité, et la diminution de la sensation de fatigue

Le contrôle anti-dopage  est possible jusqu’à trois jours après la prise et plusieurs semaines s’il s’agit de consommateur régulier.

Les substances figurant dans le Programme de surveillance 2005 (bupropion, caféine, phényléphrine, phénylpropanolamine, pipradol, pseudoéphédrine, synéphrine) ne sont pas considérées comme des substances interdites. Note : l’adrénaline, associée à des agents anesthésiques locaux, ou en préparation à usage local (par exemple par vois nasale ou ophtalmologique), n’est pas interdite.

Ils se sont fait prendre :Maradona (Argentine) contrôlé positif à l’éphédrine et exclus de la Coupe du monde 1994, Mutu (Chelsea), Higuita (Colombie), Jonathan Bachini (Sienne)

Masquer la prise de produits dopants

Diurétiques, agents masquants

Les effets recherchés  sont :
Diurétiques : perte de poids, diminution de la concentration de substances interdites dans l'urine (par augmentation de la diurèse).

Ils se sont fait prendre :
Dmitry Nevmyvaka (équipe nationale d’Ukraine des moins de 21 ans), Nemanja Vucicevic (2e division allemande)

 

Pour avoir moins de stress,  plus de concentration

Cannabis

Le cannabis peut avoir un effet désinhibant, euphorisant voire antalgique.  

C’est une substance interdite selon la liste des interdictions de l’Agence Mondiale Antidopage 2006 et selon la législation française.

Il est possible de le détecter jusqu’à six semaines dans l’urine d’un consommateur régulier. Un prélèvement capillaire permet de remonter à plus d’un mois.

Ils se sont fait prendre :
Fabien Barthez, Bernard Lama, Stéphane Paille

Avis de Dorian Martinez, fondateur de dopage.com* :

 

Bêtabloquants

Ces produits sont surtout utilisés dans les disciplines demandant une extrême concentration et une précision sans faille comme le tir à l’arc ou le tir au fusil…

Contrôles antidopage :
Un petit nombre de fédérations recherchent les bêtabloquants. Le football n’en fait plus partie depuis 2005.

Ils se sont fait prendre :
Ce produit aurait peu d’utilité dans le football.

 

Pour augmenter l’endurance

3618983887_27f0925d43.jpgAutotransfusion
La capacité d’endurance est augmentée. Cette action est due à une augmentation du transport d’oxygène due à une augmentation accrue de globules rouges.

Très difficilement détectable, on retrouve plus facilement les poches de sang que la trace d’une autotransfusion.

Ils se sont fait prendre :
Personne encore dans le football, mais une vaste opération de police effectuée lors du tour cycliste d’Espagne 2006 a permis de démanteler un réseau.

EPO (erythropoïétine) 

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La capacité d’endurance est augmentée de près de 20 %. Cette action est due à une augmentation du transport d’oxygène due à une augmentation accrue de globules rouges, augmentation de la VO2 max, le débit maximal d’oxygène que l’on peut consommer lors d’un effort. Le VO2 Max représente la capacité à apporter de l’oxygène au sein des muscles.


Le contrôle le plus classique ne recherche pas le produit lui-même mais le taux d’hématocrites inhabituel voire dangereux pour la santé. Les tests recherchant le produit ne peuvent le détecter que dans un délai assez court après sa prise.

Ils se sont fait prendre :
Dans le cadre du procès de la Juventus de Turin, le Pr. D’Onofrio concluait en 2004 à l’usage "quasi-certain" d’EPO par Antonio Conte et Alessio Tacchinardi

 

Pour augmenter sa force musculaire

Anabolisants, stéroïdes

Effets recherchés :
Augmentation de la masse musculaire et de la force.


Dans le cas d’une substance interdite pouvant être produite naturellement par le corps, un échantillon sera considéré comme contenant cette substance interdite si la concentration de la substance interdite ou de ses métabolites ou de ses marqueurs et/ou tout autre rapport pertinent dans l’échantillon du sportif s’écarte suffisamment des valeurs normales trouvées chez l’homme pour qu’une production endogène normal soit improbable. Un échantillon ne sera pas considéré comme contenant une substance interdite si le sportif prouve que la concentration de substance interdite ou de ses métabolites ou de ses marqueurs et/ou tout autre rapport pertinent dans l’échantillon du sportif est attribuable à un état physiologique ou pathologique. Dans tous les cas, et quelle que soit la concentration, le laboratoire rendra un résultat d’analyse anormal si, en se basant sur une méthode d’analyse fiable, il peut démontrer que la substance interdite est d’origine exogène.

Si le résultat de laboratoire n’est pas concluant et qu’aucune concentration de produit n’est mesurée, l’organisation antidopage responsable effectuera une investigation plus approfondie s’il existe de sérieuses indications, telles que la comparaison avec des profils stéroïdiens de référence, d’un possible usage d’une substance interdite.

Si le laboratoire a rendu un rapport testostérone/épitestostérone (T/E) supérieur à quatre pour un dans l’urine, une investigation complémentaire est obligatoire afin de déterminer si le rapport est dû à un état physiologique ou pathologique, sauf si le laboratoire rapporte un résultat d’analyse anormal basé sur une méthode d’analyse fiable, démontrant que la substance interdite est d’origine exogène.

En cas d’investigation, celle-ci comprendra un examen de tous les contrôles antérieurs et/ou subséquents. Si les contrôles antérieurs ne sont pas disponibles, le sportif devra se soumettre à un contrôle inopiné au moins trois fois pendant une période de trois mois.

Si le sportif refuse de collaborer aux examens complémentaires, son échantillon sera considéré comme contenant une substance interdite.

Ils se sont fait prendre :
Fernando Couto, Edgar Davis, Frank de Boer, Jaap Stam, Abel Xavier

Beta-2-antagonistes

E234172743_8c99a4c7cc.jpgffets recherchés :
Augmentation de la masse musculaire


Tous les bêta-2 agonistes sont interdits. Leur utilisation requiert une autorisation d’usage à des fins thérapeutiques. A titre d’exception, le formotérol, le salbutamol, le salmétérol et la terbutaline, lorsque utilisés par inhalation pour prévenir et/ou traiter l’asthme et l’asthme ou bronchoconstriction d’effort, nécessitent une autorisation d’usage à des fins thérapeutiques abrégées. Même si une autorisation d’usage à des fins thérapeutiques est accordée, si le laboratoire a rapporté une concentration de salbutamol supérieure à 1000 ng/ml, ce résultat sera considéré comme un résultat d’analyse anormal jusqu’à ce que le sportif prouve que ce résultat anormal est consécutif à l’usage thérapeutique de salbutamol par voie inhalée.

Contrôles antidopage :
En et hors compétition

Ils se sont fait prendre :
Senad Tiganj (attaquant international slovène évoluant dans le club d’Erfurt – Allemagne)

 

Hormone de croissance

Cette substance peut aussi être appelée hGH, GH, somatotropine ou hormone de croissance

Effets recherchés :
Augmentation de la masse musculaire, potentialisation de l’effet des anabolisants.


Un test existe mais n’est toujours pas utilisé dans les compétitions officielles. Il nécessite la recherche d’anticorps peu nombreux et s’avère au final très coûteux.

Ils se sont fait prendre :
Pas de test utilisable en routine, pas de coupable…

 

Quels sont les effets et dangers des produits dopants à risque de dépendance

Les stimulants

Les amphétamines, la cocaïne, la caféine, l'éphédrine et les produits dérivés sont les plus utilisés. Les stimulants sont consommés pour accroître la concentration et l'attention, réduire la sensation de fatigue. Ils augmentent l'agressivité et font perdre du poids.

Ces produits interviennent sur le système cardiovasculaire et neurologique. Leur consommation peut entraîner des troubles psychiatriques.

Le dépassement du seuil physiologique de la fatigue entraîné par l'usage de ces substances peut provoquer des états de faiblesse pouvant aller jusqu'à l'épuisement, voire jusqu'à la mort.


Les agents anabolisants

Pour la plupart, ils sont dérivés de la testostérone, l'hormone sexuelle mâle. Ces produits (nandrolone, stanozolol, etc.) développent les tissus de l'organisme : les muscles, le sang... Ils permettent d'augmenter la force, la puissance, l'endurance, l'agressivité, la vitesse de récupération après une blessure. Certains agents anabolisants diminuent les douleurs, en particulier articulaires.

Selon la dose consommée, ces produits provoquent notamment des tendinites, de l'acné majeure, des maux de tête, des saignements de nez, des déchirures musculaires, des troubles du foie, voire des cancers et des troubles cardiovasculaires pouvant entraîner le décès.Les agents anabolisants peuvent entraîner une dépendance physique.

 

Les corticostéroïdes

Ces substances antifatigue ont une action psychostimulante et anti-inflammatoire. Elles augmentent la tolérance à la douleur et permettent de poursuivre un effort qui serait insupportable dans des conditions normales.

La consommation de corticostéroïdes entraîne en particulier une fragilité des tendons, des déchirures musculaires, des infections locales et générales. Les symptômes vont de la simple fatigue chronique avec une chute des performances, à une défaillance cardiovasculaire pouvant conduire au décès. Les corticostéroïdes peuvent entraîner une dépendance physique.

 

Les narcotiques

Ces substances assoupissent et engourdissent la sensibilité. Ils sont utilisés pour supprimer ou atténuer la sensibilité à la douleur, et provoquer une impression de bien-être. Ils entraînent des effets nocifs : risques de dépression respiratoire, d'accoutumance et de dépendance physique, diminution de la concentration et de la capacité de coordination.

 

 

Alors prenez vos responsabilités. Dites NON à la dope !

 

Sources : Doctissimo, Les Cahiers du football, Le Point

Photos droits réservés  : FLICKR

 


Par Sports Vénissians - Publié dans : dopage - Communauté : Sport citoyen
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