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Du
temps, où elle exerçait son talent dans les rangs de l'AS Villeurbanne, la Vénissiane Julie Lacombe aurait pu être nominé pour le titre de meilleure
sportive, tant son talent de basketteuse était reconnu. . Mais à l'époque Sports Vénissans n'existait pas.
A 22 ans, celle qui a été l’une des basketteuses les plus prometteuses du Comité du Lyonnais a traversé une
période funeste où les blessures ne l'ont pas épargnée.
Formée par l’AL Vénissieux-Parilly puis partie lorsqu'elle était dans la catégorie benjamine, elle a été une des
joueuses clés de l’AS Villeurbanne. Club qui avait bâtie son équipe 2007/2008 autour de cette jeune joueuse. « J’ai fait cinq saisons en championnat National. J’étais cadette et je jouais
déjà avec le groupe seniors.» souligne-t-elle. Blessée gravement il y a trois saisons
lors d’un match à Montpellier, la jeune Vénissiane sélectionnée avec le groupe « France » moins de 20 ans a essayé de se battre pour mieux rechuter.
« C’est arrivé à un moment alors que j’étais vraiment en forme au niveau sportif. J’ai été opéré trois fois des cartilages. cela fait trois ans que je tourne en rond. Au mois de mai j’ai
pensé réattaquer le basket au FCL et puis au mois d’août , je ne pouvais plus poser le pied par terre.»
Lors de la saison 2008-2009, on la voit suivre des tribunes avec assiduité les rencontres de son club de coeur : l'ALVP basket. Les dirigeants vénissians lui confie le managerat de l'équipe
des mini-poussines.
«Depuis, j’ai découvert le basket d’une autre manière en entraînant des enfants. Cela me plait vraiment. D’ailleurs j’aimerais dans le
futur avoir des enfants. ».
Julie Lacombe par ce biais fait un retour remarqué dans son club de toujours elle vient d'ailleurs d'y signer une licence de joueuse. Depuis quinze jours, elle enchaîne les shoots avec
l’équipe de Nationale 3. « Sylvain Laupie m’a proposé d’intégrer le groupe. Mon genou tient. Je vois mon chirurgien début janvier et l’on verra si cela ne m’empêche pas de réattaquer. Je
reste cependant trés prudente. » Le basket pour Julie est une affaire de famille. « J’ai grandi sur les terrains de basket. J’ai eu ma tante qui a joué à un bon niveau. Du côté de mon père, c’était pareil. A un moment, c’était
presque une obligation. Pourtant tout n’étais pas écrit d’avance. J’ai attaqué par la gymnastique et puis les parents se sont aperçus que je n’étais pas fait pour cela. Cela fait
15 ans que je suis dans le basket et cela me plaît.»
Le talent semble une affaire de famille puisque son frère Paul est l’un des espoirs de l’ASVEL. Ce dernier fait de nombreuses apparitions avec le groupe LNH « Je suis
fier de ce qu’il fait à l’ASVEL. Il en est là, parce qu’il travaille dur . Paul et moi avons été formé à Parilly. Nous y avons nos racines. Je savais qu’un jour ou l’autre je reviendrais dans
ce club. » La jeune embauchée à la CRAM pour régulariser les carrières verrait presque d’un bon œil faire son retour du côté du gymnase Jacques Anquetil., bien sûr avec l’aval de son
chirurgien. Histoire de donner un bol d’air à une équipe féminine qui en a bien besoin
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