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« La passion est encore ce qui aide le mieux à vivre » affirmait Emile Zola. Cette citation est aussi le principe de vie d’Isabelle Cantaluppi .
Cette ex-gymnaste de talent, n’a-t-elle pas été demi-finaliste fédérale FFG dans les années 1980, est salariée au CMO Vénissieux Gymnastique où elle s’occupe entre autres de la classe sport aménagée que le club local encadre au collège Honoré de Balzac.
Mais pas que, puisqu'Isabelle donne aussi des cours de gym aux employés de France 3, aux
fonctionnaires de l’armée l’arméeet dans une salle à Lyon 6e. Une vie trépidante qu’elle a choisie après une terminale qui s’est soldée sans l’obtention de son Bac. Il faut dire qu’elle s’est bien rattrapée
depuis puisque BAFA, Tronc commun CREPS, Brevet d’état gymnastique et BNSSA(Activités nautiques) lui apportent les visas pour enseigner son sport passion et de quoi vivre.
« J’ai pu ainsi transmettre ce que j'ai aimé. Permettre aux gens d’avoir la tête en bas de prendre des
risques. La gym fait partie des disciplines où l'on apprend beaucoup de recettes qui peuvent servir tout au long de sa vie: Le respect d'autrui, de soi-même. Elle aide à mieux connaître
ses limites. C’est un sport qui exigeant. ».
Une passion dévorante, usante qui lui a valu une embolie en 2001. « Mon parcours professionnel est
atypique. Il n'a pas été facile. Il m’a demandé beaucoup de travail. Physiquement il est usant. L'une des caractéristiques de cette discipline est qu'il faut transporter du matériel.
D’où mon accident . Il m'a fallu une bonne année pour m'en remettre. »
Depuis Isabelle prend la vie avec une autre philosophie. « Cela
ne sert à rien d’avoir un niveau de vie financier élevé si on perd le temps de rêver et de vivre avec les gens. Nous sommes dans un tourbillon où l'argent appelle l'argent. Ce n'est pas
ce qui permet de vivre mieux. »
Maman de 2 enfants, cette vénissiane de de 45 ans envisage l’avenir avec sérénité « Je suis à la phase
réflexion quant à ma future reconversion. Par la force des choses si je suis amené à changer de métier je m'orienterais vers un métier manuel, de création. Je conseillerais à
ceux qui veulent s’orienter dans la carrière que j’ai suivie d’aller plus loin dans les études. De pas s'arrêter en chemin en se disant, j'ai une autre solution, Car sinon il leur faudra se
battre, courir de partout. Ce n'est pas évident d'aller chercher des heures ici et là.»