Filip Bafounta est un entraîneur heureux. En l’espace de quinze jours, le club qu’il a créé a été sur le
devant de la scène sportive vénissiane par deux fois. Lors de la Rencontre Ville/OMS/Mouvement sportif, l’Espace Ecole Boxe de Vénissieux a
été récompensé par la remise du 1er prix de l’appel à projet municipal « La preuve form’elle » , un prix assorti d’un chèque de 1000 euros pour la section
d’aéroboxe.
Cette discipline fitness mélangeant harmonieusement boxe pieds/poings et mouvements d’aérobic, attire deux fois par semaine 30 femmes.
Besoin de se défouler, envie de garder ou de trouver la forme et des muscles, ont décidé ces jeunes
femmes qui viennent aux entraînements, programmés les mardi et jeudi soirs, voire le samedi matin. Des entraînements qui sont très intenses et très physiques. J’avais remarqué que
les parents et surtout les mamans semblaient intéressées par les entraînements. J’ai donc décidé de leur offrir de la pratique sportive axée sur les entraînements habituels de boxe anglaise
mais en l’adaptant, en y ajoutant de la musique.� précise Filip.
Si la boxe loisir a valu une reconnaissance
municipale à ce club crée en 2004, Filip Bafounta l’ex-pro et entraîneur du club peut aussi s’enorgueillir des titres de champions de France que les jeunes pousses lui ont ramené en
fin de semaine dernière d’Angers lors des Critériums minimes cadets de boxe éducative.
Les cadets Matteo Laffont (-57kg), Ammar Lakehal (-91kg) et Yohann Burret (-81kg), ont raméné trois nouveaux titres à Vénissieux à l’issue de de 3 combats victorieux. Mattéo le collégien au collège Victor Grignard (Lyon8e) a débuté la boxe à la rentrée scolaire. Ammar le combattant de La Darnaise triple champion de France rêve d’imiter Mike Tyson et Yohann Burret habitant Mions allie ses études d’un bac pro vente avec une discipline qui l’attire. Tous les trois mettent en exergue la bonne ambiance et le sérieux des cours dispensés à Vénissieux. Un jugement qui tout en sourire la jolie benjamine Idrissa Belkessakis âgée de 10 ans approuve, elle qui s’est adjugée les interrégions de sa catégorie et qui fait de la boxe pour se défouler. « Après un passage difficile il y a deux ans, le club est reparti sur des bases saines. Nous avons plus d’adhérents aussi bien en boxe éducative qu ‘en boxe féminine et combats. La reconnaissance municipale a été bienvenue, elle rehausse ce que l’on fait. C’est un peu une surprise car nous ne nous attendions pas à décrocher le pompon. Quand on a crée la section d’aéroboxe, on partait dans l’inconnue. Heureusement le bouche à oreilles a bien fonctionné. C’est une section en constante progression mais il y a des limites imposées par la salle et par le niveau des assurances que la fédération nous exige.
Chez nous le loisir côtoie la boxe éducative ou de combat
Concernant la boxe éducative avec le président Bruno Elguetta, nous avons fait le ménage. Il y avait des jeunes qui venaient non pas pour faire du sport mais pour apprendre à boxer pour se
battre dehors. IL y avait aussi des indisciplinés qui venaient mettre le zouk. Cette année j’ai fait également le ménage. En boxe éducative, j’en ai fait partir beaucoup car ils tiraient
tout le monde vers le bas.
Depuis c’est devenu plus familial, plus sportif aussi, les jeunes et les femmes n’ont pas peur de franchir les portes du gymnase Jacques
Brel. Ce n’est pas idyllique mais on travaille dans un certain confort. » ajoute Filip Bafounta.
L’EEBV est un club pas à court d’idée. Il organisera à nouveau son gala le 7 mai au gymnase Jacques Anquetil. Un gala qui avait plombé ses finances il y a de cela deux saisons. Depuis de ce côteé aussi , la trésorerie a été assainie. Le gala 2011 aura comme 4 affiches Il y aura la retour d’Aimé Bafounta qui fera son jubilé, une demi-finale de la Coupe de France, une demi-finale du tournoi de France et l’étoile montante de la boxe anglaise régionale Michel Soro sera la vedette de cette soirée.
Merci à RB pour sa photo d'aéroboxe
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