Quand il se présente Patrick Prade , nouveau président de l’OMS dit avoir quatre vies. A 53 ans, ce père de famille,
manageur de centre de profits depuis vingt ans , ancien président du Tennis Club du Moulin à Vent a été élu ce mercredi par les les 41 membres
présents de l’Office Municipal des Sports pour être leur nouveau président. Avec 29 voix contre 9 portés sur le nom de son adversaire Charles-Henri Royer et 3 abstentions, ce membre de l’OMS depuis une dizaine d’années et président de la commission aide à la
formation succède donc à Pierre Bonnard.
Un changement dans la continuité ont été d'ailleurs ses premiers mots lors de la prise de fonction.
Patrick Prade a été élu sur un programme qu’il nomme ID&E I pour Idées Innovation (modif du 19/12/09), D pour Développement et E pour Ethique.
L'’émotion est encore palpable quand il se répond à nos questions :
« J’ai l’habitude de la gestion de gros budgets et la gestion des collaborateurs. J’interviens dans des cercles de réflexion d’influence autour des centres sociaux. Je suis comédien dans une troupe qui s’appelle Happy Gones ApiGones (modid du 19/12/09). Je n’ai pas de cinquième vie je ne fais pas de politique.»
Vous ne pensez pas que vous allez faire de la politique en étant nommé président de
l’OMS !
« Dans ma conception, l’OMS est un endroit laïque et bien entendu apolitique où tous les courants de pensée peuvent et doivent s’exprimer. »
Pourriez-vous, nous expliquer plus précisément votre programme ?
« D’après mon analyse, l’OMS manque sa cible qui sont les jeunes. Je m’interroge comment faire revenir ces jeunes autour de la table. Ma
réflexion a été de dire : Donnons leur des responsabilités et pourquoi pas une commission à ces jeunes qui ont entre 25 et 30 ans.
Demandons-leur de faire un audit de l’OMS tel qu’il est aujourd’hui et comment ils voudraient que l’OMS
soit. Après mesurons entre l’état existant et l’état objectif et trouvons des moyens pour arriver à l’état idéal. Je pense que les jeunes
adhéreront. Dans la commission d’aide à la formation que j’anime depuis quelques temps, j’ai bâti un programme qui se nomme les dirigeants de
demain. Aujourd’hui les jeunes ne sont pas préparer à prendre la présidence d’un club.»
Pensez-vous que cette commission est la réponse qu'attend la jeunesse vénissiane de la part de l'OMS ?
« Ces jeunes auront un objectif avec des livrables à fournir. Je pense que c’est motivant. Il n’y rien de plus ennuyeux de ne pas savoir où on va. On peut faire du management par
objectifs avec ces jeunes là .»
Comment voyez-vous le développement de l’OMS ?
«Aujourd’hui nous avons un mécène hégémonique qui est la municipalité. Trouvons aujourd’hui des foyers de ressources
supplémentaires. J’ai une approche commerciale pour bâtir un plan d’action et les personnes compétentes qui officient à l’OMS sont là pour les
mettre en œuvre.»
Croyez-vous que vous aurez les mains libres sur ce plan ?
« C’est pourquoi je me suis dit qu’il faut se doter d’une commission de sages que j’appelle une commission éthique. Il faut que l’on
bâtisse un code de déontologie sur les droits et devoirs du membre de l’OMS et le formaliser. »
Que pensez-vous des propos tenus par Daniel Camilli à l’égard de la presse ?
« Je n’ai pas réfléchi à ce point. Je viens d’être nommé et je ne connais pas
le dossier. Pour moi la presse est un œil qui fait une analyse synthétique d’une situation et qui la retranscrit et qui l’offre après à ses lecteurs et il faut par contre que cette analyse
synthétique soit le reflet de la vérité. »
Dans notre édito de mercredi soir (voir sur la gauche du blog) , nous avons dit ce que nous pensions de ce
genre de propos. Propos inadmissibles, prononcés en assemblée dans une commune ouvrière, l'un des fiefs de la résistance aux idées du fascisme lors de la
seconde guerre mondiale.
Mais arrêtons là la polémique qui ne manquerait d’être exploiter par les descendants à ces idées néfastes.
Soyons constructifs entre des gens passionnés de sport et qui plus est, de celui de la commune que nous aimons et pour le bien du sport vénissian.
Pour nous à Sports Vénissians, la charte du sport éthique agréé par le Comité International Olympique suite aux travaux de l’Université Sportive d’été de 2001 à 201 à Marseille et notamment la onzième disposition que nous vous livrons in-extenso doit s'appliquer : « L’association, le club ou l’organisme se doit de définir des relations de partenariat avec sponsors et médias dans un esprit de collaboration au service des fondements éthiques du sport. »
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Patrick Prade 19/12/2009 07:48
Sports Vénissians 19/12/2009 13:47
delrey jean philippe 19/12/2009 00:19
Sports Vénissians 19/12/2009 13:44