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16 Janvier 2011
Championnat de France – Nationale 2 – Poule 3 – 13e journée
Gymnase Tola Vologe
Environ 100 spectateurs
Vénissieux Handball / Sélestat Alsace HB (2) 31 à 26 (12/10)
Arbitrage : MM Boyer et Sassoui
Pour Vénissieux /
gardiens : Vialla (40min- 10a), Lefranc (20-7)
Buteurs : Eberlin (10 /17 dont 1pen/2), Felix (7 /12 dont 1 pen/2), Valentin (4/9), Bouchet (3/4), Pouchol
(3/5), Facila (2/3), Treuil (2/3 dont 1pen), Montagerand, Pral, Jouty – entraîneur Christophe Marais
Exclusions temporaires : Pouchol (19e, 23e), Felix (30e, 51e), Facila
(31e, 47e), Pral (8e),
Pour Sélestat :
gardien : Girardin (11a)
buteurs : Beretta (9/12 dont 3pen/4 ), Pintor (8/16 dont 2pen/2), Matzinger (3/4
dont 1pen)), Ludwig(3/3), Eyman (2/6) Meuillet (1/4), Andlauer (1/2), Le Bellegard (0/4), Meyer, Merrgott – entraîneur : Thierry Demangeon
Exclusions temporaires : Merrgott (4e), Meuillet (7e), Ludwig (36e), Eyman
(54E)
Avant cette rencontre des mal classés de cette poule, le coach vénissian n’envisageait que la victoire. Les Vénissians qui restaient sur trois échecs consécutifs étaient opposés à une réserve de Sélestat qui s’était déplacée avec trois joueurs du collectif D2 (Eyman, Pintor et et Dugardin). Le championnat du Monde de Suède et la mise au repos du handball pro faussant un peu les données de ce championnat amateur.
Etait-ce l’enjeu mais la rencontre mis du temps à démarrer . C’est Pintor (4e) qui lance le match. Lors des trente premières
minutes, les défenses vont prendre le pas sur les attaques. Cela donne un match alerte où Pouchol , Eberlin pour Vénissieux et Beretta , Pintor pour les Alsaciens se mettent en vedette.
Le match est serré avec des Vénissiaans menant les débats et Sélestat en poursuiteur. Les locaux regagnent les vestiaires avec une courte avance.
En début seconde période, Facila, Valentin , Felix et Eberlin scorent. Vénissieux s’offre un avantage de 5 buts (38e).
Puis Eberlin est pris en individuelle. Sélestat ne veut pas céder et conteste la domination vénissiane. Pintor fait feu de tout bois. Mais il est dit que cette soirée sera
vénissiane. Felix s’envole à nouveau , Lefranc et Vialla dans les cages sont intransigeants . Valentin le jeune meneur distribue bien le jeu et Vénissieux qui finit bien la rencontre,
s’impose en toute logique. Un succès qui lui fait quitter le wagon des relégables.
Réaction:
Christophe Marais entraîneur de Vénissieux : « Cela fait plaisir car les joueurs ont fait le match qu’il fallait. L’état d’esprit est complètement différent de ce qu’il était en fin d’année. Je les ai trouvé guerriers. »
Qu’est-ce qui a changé depuis fin décembre ?
« Tout le monde s’est senti concerné. L’effectif a changé. J’ai incorporé des jeunes de la réserve. Ce ne sont pas eux qui font la différence mais le groupe qui avait envie. »
Est-ce un match référence ?
« C’est peut-être la rencontre la plus aboutie face à une belle équipe avec de jeunes joueurs dont certains évoluent en D2. C’est le match référence que nous recherchions. Il y a eu de l’intensité. L’équipe a perdu moins de ballons, elle ne s’est pas affolée. »
Est-ce votre coaching en fin de rencontre qui fait la différence ?
« Non ce sont les joueurs qui font la différence. Je sais que j’ai une bonne paire de gardiens. »
Puis vous avez enfin trouvé un jeune meneur en la personne d’Antoine Valentin !
« Je suis content qu’il prenne ses responsabilités. L’écart entre les 18 ans nationaux et la N2 est énorme. Il lui a fallut un temps d’adaptation. Maintenant il faudra qu’il soit régulier. Je tiens à cependant à souligner que tous les joueurs ont un bon match. »
C’était surtout un match à ne pas perdre, n’est-ce pas ?
« Oui, mais maintenant il va falloir confirmer face à Dijon. Les Bourguignons auront d’autres arguments et alignera sans doute
contre nous des joueurs de D1. IL nous faut confirmer pour confirmer l’embellie. Si nous pouvons nous déplacer à Troyes avec deux victoires, cela changera la donne. Le groupe a besoin de
confiance. Il se construit. Il a le respect du maillot. Nous avons un projet mais dans le long terme. Il faut se sauver cette année. Ce soir on prend les trois points avec bonheur et un
grand sourire. Cette victoire fait plaisir à tout le monde. »
Un joueur dans le match
Baptiste Pouchol est le pivot de l’équipe vénissiane. Cet étudiant en première année de Fac de droit enchaîne les rencontres. Ses prestations au sein de la défense et de l’attaque en ont fait un titulaire du poste. A 19 ans sa progression est prometteuse. Christophe Marais son entraîneur porte sur lui un jugement flatteur : « Baptiste c’est un battant. C’est quelqu’un qui aime le combat. C’est un très gros défenseur. En plus c’est quelqu’un qui en attaque arrive à débloquer les situations dans les duels. Sa progression n’est pas une surprise pour moi. C’est un élément que j’ai découvert quand j’ai pris l’équipe mais ce n’est pas une surprise. Il va franchir des paliers. La difficulté pour lui va être de pouvoir assurer avec ses études la quantité des entraînements. »
Nous l’avons rencontré.
Depuis combien de temps évoluez-vous à Vénissieux ?
« Je n’ai connu qu’un seul club. Cela fait bientôt dix ans. »
Comment jugez votre performance actuelle ?
« La trêve m’a faiot du mal physiquement. Cependant nous avons une bonne préparation durant la première semaine de
reprise. Ce qui nous a permis de gagner ce match. »
Aujourd’hui qu’avez-vous trouvé de positif dans le collectif vénissian ?
« La victoire passe par la défense. Elle a été très solide. Ce qui a permis aux attaquants d’avoir des munitions. C’était les
consignes du coach. Il fallait défendre très rude. Et d’être agressifs jusqu’au bout. »
Est-ce que ce groupe peut viser le maintien ?
« Oui , il y a de très bons joueurs dans le collectif. Si nous continuons sir la lancée, il n’y a pas raison pour que l’on se
maintienne pas. Le résultat de ce match est prometteur pour la suite. »
Les photos :
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