8 Novembre 2009
Championnat de France N1M / 8e journée
Gymnase Jacques Anquetil
Vénissieux Handball / Martigues Handball 28 à 33 ( 15 à 9)
Arbitres : Delage et De Sousa (Ile de France)
Pour Vénissieux :
gardiens : Vialla 21 arrêts) et Saadallah
marqueurs : Sacko (4/9 dont 1pen/2, Forets (5/13 - cap), Gindre (6/11 dont 2 pen /3), Feniche(4/6), Pral (1/1), N’Doye(6/10), Bouchet, Eberlin (2/6), Kerbib (0/1) , Desgeorges (0/4) - entraîneur Gérald De Haro
Cartons jaunes : Feniche et Gindre
Exclusions temporaires : N’Doye(x2), Gindre (x2), Eberlin, Sacko
Expulsion : Gindre (56e)
Pour Martigues
:
gardiens : Sene (20 arrêts), Stambouliyan,
marqueurs : Imaghri (1/1), Spano (0/1), Soro (0/1 - cap), Laux (2/7), Parianos (5/7), Chenanef (4/7), Seguy (1/4), Pecchi (2/3), Saïdi (15/23 dont 7/8 aux pen), Vito(3/6)- entraîneur : Jacques Delannoy
Cartons jaunes : Laux, Soro, Spano
Exclusions temporaires : Imaghri (x2), Saïdi, Chenanef, Laux (x2)
Expulsion : Spano (47e) et Imaghri (50e)
Cette saison,
décidément, le championnat de Nationale 1 ressemble pour Vénissieux Handball à un chemin de pénitence. Ce samedi soir, les handballeurs du VHB ont encaissé leur huitième défaite
consécutive après avoir tenu leur match pendant 56 minutes. Un peu dans le style de la célèbre émission à la télé qui se nommait : « Les cinq dernières
minutes ». Pour Vénissieux Handball, l'heure de vérité s'est située à la 56e.
Dans cette rencontre déjà capitale pour les deux formations, c’est Vénissieux qui fait la meilleure entame du match. Devant des Martégaux assez
empruntés, les coéquipiers d’Eric Forets se montrent.
Mamadou N’Doye qui effectue sa grande
rentrée mystifie régulièrement une défense visiteuse presque candide sur son côté droit. Malgré son buteur maison, Sacko mis sous l’éteignoir, Vénissieux prend un
avantage (6 à 1 - 8e). Seul Sene dans les cages surnage dans un ensemble provençal qui commet de nombreuses erreurs de relances et de
placement. L’écart varie ensuite sous l’impulsion de Saïdi et Vito. Martigues revient à 9 à 6 (19e). Mais les ruses de Feniche, l’insistance de Gindre et une équipe locale bien en
jambes donnent une différence justifiée à la pause.
Au retour des vestiaires, Vénissieux garde son avance. N’Doye se ressent de ses abdos et se montre moins présent. Le premier moment fort de cette période est l’exclusion justifié de Spano (47e) suite à une agression sur Gindre. Pourtant cette expulsion relance les Martégaux. Malgré les parades de Vialla, Vito, Laux, et Saïdi réduisent l’écart (19 à 16 - 41e)
Martigues adopte une
défense plus agressive et fait douter Vénissieux. Les contrattaques fusent de chaque côté et l’écart fluctue. Une nouvelle prise de risques de coaching et Martigues revient à 21 à 19 (47e) sur
une réalisation de Pecchi. A son tour Imaghri (50e) quitte les siens expulsé après sur trois exclusions
temporaires. Vénissieux reprend de l’avance 25 à 21 (51e). La fin de rencontre est assez tendue.
Vénissieux commet de nombreuses erreurs et Martigues revient à portée de fusil des locaux suite à un nouveau penalty transformé par Saïdi (55e) . Le
Vénissian Gindre est à son tour expulsé (56e). L’impensable se produit sur l’égalisation de Chenanef (58e) ; puis Parianos, les arrêts de Sene, Saïdi imparable et une défense vénissiane en déconfiture donnent la victoire aux visiteurs heureux de l’aubaine. Eux qui n’auront menés que trois petites minutes ! Trois minutes qui séparent Vénissieux de sa première victoire.
Commentaire de Jacques Delannoy entraîneur de
Martigues :
« C’est cruel pour Vénissieux. C’était un match avec un gros
enjeu. Nous avons passé 50 minutes à plonger. Nous avons insisté et cela nous a souri. Il est vrai que notre équipe est performante dans les dix
dernières minutes. C'est là, qu’elle fait le break. Par contre, je ne suis pas satisfait de la manière dont mes joueurs ont évolué. A l’image du match à Châteauneuf, on s’est mis à la
hauteur de l’adversaire. C’est une rencontre un peu folle avec des arbitres un peu limite et pour nous et pour Vénissieux surtout en fin de match. Pour Martigues, c’est une excellente affaire. On va la prendre comme elle vient. On se rappellera que Vénissieux n’est pas moribond à ce que prétendent
certains. C’est une équipe qui mérite d’être appréciée dans la division dans laquelle, elle joue. Elle a été très fair-play alorsqu'elle
traverse des moments assez difficiles à vivre. Pour moi, Vénissieux a déjoué tactiquement. Lors du temps mort posé par le coach vénissian
et malgré tout le respect que je lui dois, et alors que nous étions en infériorité numérique, il nous a donné des armes. Il nous permet de revenir
dans le match. Pour moi cela a été le tournant du match. »
Questions à Gérald de Haro
entraîneur de Vénissieux
Cette fois-ci, il vous a manqué cinq minutes pour faire la
décision ?
« C’est Martigues qui a eu cinq grosses minutes et qui avait envie de gagner ce match.»
Est-ce que le tournant du match, ne se situe pas lorque vous êtes en supériorité numérique et que l’équipe ne profite pas de
l’aubaine ?
« A un moment donné, l’équipe qui a fait un bon match a été un peu en surrégime. Gindre explose. Sacko était hors service. Pour moi, Martigues fait la
décision lorsqu’il nous font une défense à risques. C’est dommage car j’insiste l’équipe a fait une grosse prestation. J’ai voulu garder quelque
chose de positif. A la mi-temps, Martigues n’avait réussi à transpercer notre rideau défensif qu’à neuf reprises. Ensuite, il est vrai que les erreurs ont été nombreuses dans le secteur
défensif. »
Jacques Delannoy l’entraîneur de Martigues affirme que Vénissieux n’est pas à sa place. Qu’en pensez-vous ?
« Moi je le sais . Mais là, nous allons y être pour un petit moment. Si l’équipe aurait fait
des prestations du genre de ce soir, Jacques Delannoy aurait raison.»
Ce match a -t-il été une victoire de coaching ?
« Il a bien coaché. IL est vrai qu’il a pris des risques. Perdu pour perdu ,il a joué, il a gagné. Certainement, j’ai fait des
erreurs. Mais je retiens de cette soirée, la volonté de l’équipe de se battre jusqu’au bout. L’équipe perd mais la tête haute. Une équipe qui tient
la route ne perd pas cette rencontre. »
Alors plus question de votre départ ?
« Si l’équipe joue ainsi tous les samedis, bien sur que je reste. La victoire n’est plus très loin. »
Les photos :
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