6 Novembre 2011
Le dessin industriel peut mener à tout et ce n'est pas un des ses serviteurs qui peut dire le contraire. Licencié en 1986 par Delle Alsthom qui se restructurait aux depends de son personnel, formule convenue déjà usitée à l'époque, Joël Valla a laissé Villeurbanne pour venir faire sa vie à Vénissieux.
D'abord professionnellement, Joêl intègre le service des sports comme éducateur sportif intérimaire car Joël outre ses talents sur une planche à dessin était coach de basket. Laissant choir l'ASUL, la même année, il prend en mains les destinées de l'équipe féminine de basket de l'Amicale Laïque Parilly devenue depuis ALVP. Joël coachera l'équipe en Nationale 4. Une formation dont une certaine Christine Thiebault , l'actuelle présidente de l'ALVP basket était un des membres eminents.
Professionnellement tout se passe bien, travaillant à l'animation USEP sous les ordres de Sylvie Rechatin , il en devient le responsable. Titularisé en 1988 , responsable de l’évènementiel, il succède en 1991 à André Honor à la tête de la partie technique et logistique de la Foulée Vénissiane. Foulée qu'il va faire évoluer - avec bien d'autres - pour un faire un must des courses sur route.
Une épreuve dans laquelle il va beaucoup s'investir comme le souligne son fils Grégory : « Novembre, c'était le moment d'angoisse de l'année à la maison. Une période où mon père était inabordable. »
Depuis Joël coordinateur de la manifestation en a dirigé vingt.
« Cette épreuve demande beaucoup d’investissement. Elle est labellisé par la Fédération Française d’athlétisme Sa préparation commence dès le mois janvier avec la conception des visuels. Cette année, il n’y a pas eu de changement de parcours. Mais il y a des éditions où il fallu redéfinir un nouveau parcours. Il faut tout mesurer. La Fédération est tatillonne. Elle ne tolère que 10 m d’écart sur un 10km et 20 sur un 21km en janvier 2012. » Et Joël dans ce domaine est plutôt du genre très vigilant au moindre détail. Il supervise tout des ravitaillements à la direction de la course.... Ce vingt novembre pourtant la 32 édition sera sa der de der. Car Joel qui affiche 61 printemps sera à la retraite le 1 janvier 2012.
Si les angoisses évoquées par son fils sont du domaine du passé, c'est plutôt la nostalgie qui domine dans les propos de l'ancien "dessineu".« J'ai eu de la chance. Il n’y a jamais eu de problèmes majeurs. Pas d’accidents graves de coureurs ou de bénévoles. Lors d’une édition alors que celle-ci arrivait au stade Laurent-Gérin, un signaleur a laissé passer un car de retraités partant en goguette alors que les coureurs de la course des as terminaient leurs épreuves. On a rattrapé la boulette d’extrême justesse.»
Joël se rappelle aussi des quelques noms d’oiseaux proférés par des riverains excédés lorsque l’épreuve se déroulait en plein centre ville
Côté bons souvenirs, s'il n'oublie pas l'investissement de tous les bénévoles sans qui cette épreuve ne se ferait pas, il souligne : « Je garderais en outre les bonnes les relations établis notamment avec les responsables du Parc de Parilly. »
Si Joël part à la retraite, il ne coupera pas tous les ponts avec la Foulée La passion sport l'habitant toujours, la saison prochaine sous l'égide de l’AFA-Feyzin-Vénissieux partenaire technique de la Foulée et dont il est bénévole, il en devient le directeur de course. Histoire de ne pas se couper d'une manifestation dont son fils Grégory affirme en souriant que c'est un peu son grand bébé.
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Salmon Michel 07/11/2011 21:46