Coupe Nationale futsal - Phase Interrégionale
Gymnase Jacques Brel
Environ une centaine de spectateurs
Ce samedi au gymnase Jacques Brel se déroulait la phase interrégionale de la Coupe Nationale de futsal. L’équipe
hôte de l’AS Charreard mal en point en championnat avait l’occasion de redorer son blason devant des
équipes réputées moins fortes comme Digne, Gaillard et Grésilles .
Le tournoi joué par équipes de 5, avec deux mi-temps de 10 minutes , temps effectif a attiré les
fidèles supporters de la discipline. L'enjeu était de finir dans les deux équipes de tête pour atteindre la phase de qualification nationale.
Favoris sur le papier, les Vénissians,
seule équipe évoluant en championnat national , débutent leur tournoi par une victoire sur le CAFOR de Gaillard 3 à 1. Menés d’entrée, les Vénissians renversent la tendance par un but de Benouar (7e). Le duo Amine Nedjari et Marif font ensuite la différence. Ce dernier joueur inscrit un doublé (10’ et 17e). Une victoire logique même si les
Haut-Savoyards ont vendu chèrement leurs peaux. Les Vénissians vont ensuite déchanter face à Grésilles (Côte d’Or) . Les locaux prennent l’ascendant d’entrée sur un but de l’incontournable
Maarif(2e), mais ensuite l’AS Charréard mésestime son adversaire et la sanction ne se fait pas attendre. Les Bourguignons égalisent puis s’imposent à 26 secondes sur un jet franc du meilleur joueur adverse
Bakkouri. Obligés de s’imposer face à Digne pour continuer l’aventure Coupe Nationale, les
Vénissians vont enfin se lâcher et atomiser une faible équipe des Haute-Alpes 10 à 3. L’AS Charréard se qualifie plus difficilement que prévu accompagnée par leur bourreau du jour :
Grésilles.
Les équipes
Grésilles (Côte d’Or) : Taoufik, Ben Omar, Kamli, Lahab, Haddou,
Fegoug(cap) , Bakkouri, Bahbah, Daghouane – entraîneur Mohamed Kamli
Futsall Dignois (Alpes de Haute-Provence) : Nury, Prieur, Fusca (cap), Benabda, Subasi, Ouniggi, Laouadi, Uslu -
entraîneur : Serge Comité
CAFOR Gaillard (Haute-Savoie) : Akromi, Lachi, Khadhroui (cap), Maouche, Boudjema, Mohamed, Hadj Ali – entraîneur :
Tarek Adjali
AS Charréard : Aime, Maarif, Bouali, Foued Nedjari (cap), Guedjar, Benouar, Chabani, Aït Oua
bach, Amine Nedjari, Khellaf, Dubourg, Ayari – entraineur : Nabil Nedjari
Les arbitres : MM
Horstains, Temini, Lazami, Serbi
Question à Mustapha Dekhil président de l’AS Charréard futsal
Les rencontres :
Grésilles / Digne 2 à 3 ( 0/1)
Digne/ CAFOR Gaillard 3 à 4 (2/2)
AS Charréard / CAFOR 3 à 1 (2/1)
AS Charréard / Grésilles 2 à 3 ( 1/3)
CAFOR Gaillard / Grésilles 2 à 5
Digne / AS Charréard 3 à 10
Quelques questions à Mustapha Dekhil, président du club
vénissian
Comment se porte le club que vous dirigez ?
« C’est une saison particulière. Sur le plan sportif c’est assez difficile du point de vue financier. Les déplacements dans cette poule nationale sont nombreux et reviennent
chers. »
Avez-vous des problèmes d’ordre financier ?
« Ce n’est pas le plus difficile car nous arrivons, à nous mobiliser au fil des années, au niveau des subventions. Nous budgétons nos déplacements. Le
budget global se situe entre 10000 et 15000 euros, la subvention municipale est de l’ordre de 1500 euros. Tout le reste ce sont des aides, dons et participation de la fédération au niveau
national. Nous avons été obligés d’augmenter les licences pour compenser cet accroissement et nous cherchons d’autres sources de financement. Comme
je le dis, ce n’est pas l’argent qui fait le bonheur mais il y contribue. Nous aimerions avoir un peu plus de reconnaissance de notre niveau national et statut de haut-niveau surtout au niveau de la mairie. Cela nous permettrait de mieux planifier nos déplacements et d’éviter d’arriver fatigués quelques minutes
avant l’horaire légal de nos rencontres. Actuellement, c’est le système D qui prime. Nous utilisons nos voitures et l’engagement est surtout
personnel. Il y a beaucoup de frais annexes et on arrive le jour du match un peu usé. »
Le futsal est-il reconnu à sa juste valeur ?
« Ce n’est pas un manque de reconnaissance dans notre discipline par rapport au football, mais plutôt par rapport aux gens, à la municipalité. Pour ces personnes,
c’est encore du football en salle et pas du futsal. Une discipline à part entière mais plutôt une annexe du football à 11 qu’on pratiquerait l’hiver
. UN des responsables du Service des Sports qui s’étonnait qu’on ne joue pas avec des ballons en feutrine. Cela fait cinq ans que dans le futsal, leur utilisation est
proscrite. Nous avons un manque de crédibilité Il faut y travailler. Nous n’avons pas le choix. Les
résultats aident, la médiatisation également. On avance doucement. »
Où en êtes-vous au niveau des adhésions ?
« Environ une soixantaine de licenciés, loisir compris. Ces derniers sont des bénévoles qui en retour s’investissent dans le
club. C’est une manière d’attirer les bénévoles. »
Serez-vous plus en difficulté si l’équipe fanion est reléguée du niveau national en fin de saison ?
« Oui et non ! D’un point de vue sportif, cela voudra dire que tout
l’investissement consenti depuis trois ans notamment au point de vue des jeunes est une erreur de notre part. D’un autre point de vue, la réponse est
négative. Je pense que nous avons été plus vite que la musique. Nous sommes une association qui s’est structuré plus rapidement sur l’aspect sportif que l’administratif. Cela se ressent. Nous
avons une équipe de haut-niveau et nous sommes à la traîne en ce qui concerne l’infrastructure et la structure. J’avoue que c’est un peu de notre faute. »
Bénévolat, bénévoles, cela représente combien de personnes dans votre club ?
« Des bénévoles actifs sont au nombre de 5. Les occasionnels environ une quinzaine. »
Pourtant le public se déplace pour vos rencontres. Comment faîtes-vous ?
« Nous
utilisons tous les moyens modernes de communication : SMS, téléphone. Au début , nous avons utilisé la voie d’affiches. C’était un fiasco. Un appel téléphonique cela
marque et la personne se déplace. On s’est adapté.»
Quels sont vos projets de
développement ?
« Nous voulons vraiment (x3) développer notre politique jeunes et jeunesse avec des créneaux pour les enfants.
ON travaille avec la direction des sports et l’OMS. Nous essayons de convaincre les élus municipaux de nous suivre sur le projet hatTrick. C'est-à-dire développer des terrains de 5m à l’extérieur
qui nous permettrait de libérer les gymnases et de pouvoir avoir une offre plus complémentaire. Il ne faut pas voir cela comme une menace au
football à 11 mais plutôt une activité complémentaire.»
Les photos :
Commenter cet article