25 Septembre 2018
Ce dimanche à l’issue de la victoire des féminines de l’AL Vénissieux-Parilly sur Chalon-sur-Saône, Christophe Chabroud le coach de l’équipe évoluant en N3F a répondu à nos questions .
Êtes-vous satisfait après cette seconde victoire consécutive ?
« Oui car il fallait confirmer notre victoire en déplacement à Charnay et ne pas se griller ce bonus tout de suite. La semaine dernière nous ne savions pas où l’on mettait les pieds dans ce championnat. »
On vous a vu par instants ne pas être content du jeu produit. Comment le justifiez-vous ?
« Nous intégrons quatre nouvelles joueuses. Je suis nouveau au club. Le plus important au delà de marquer des paniers, c’est de connaître quel chemin voulons-nous suivre et où voulons-nous aller dans ce championnat. C’est parfois difficile car nous ne sommes que 9, que nous avons eu des aléas d’entraînements cette semaine. Nous sommes en phase de construction. A la fois, je pense que n’avons pas beaucoup de marge et à la fois le résultat est satisfaisant car nous n’avons pas encore travaillé notre défense, comme non plus l’attaque de zone. Aujourd’hui, Chalon-sur Saône, nous en a proposé 39 minutes. Finalement je trouve que l’on ne s’en sort pas si mal. »
Il y a-t-il des moyens de récupérer des joueuses pour étoffer votre effectif ?
« Non ! Nous avons deux joueuses du groupe de l’année dernière qui viennent s’entraîner avec nous. J’espère que le jour où nous serons dans le besoin on pourra compter sur elles. »
Sur quels critères s’est joué le match contre Chalon-sur-Saône ?
« Cela se joue sur le fait que les filles ont eu le mérite de ne rien lâcher, de continuer à produire du jeu. Là ou l’adversaire a pu revenir, ce sont les instants où notre collectif n’a pas produit son jeu habituel qui est basé sur la vitesse. Dans le groupe, nous n’avons pas les gabarits pour jouer en marchant. Nos rotations étant un peu justes, elles perdent leur lucidité et font de mauvais choix. »
Vous avez eu la chance aujourd’hui d’être encouragé par votre ex-président de Meyzieu, Cela a dû vous faire plaisir ?
« Oui car c’est une journée anniversaire ; il y a douze ans, j’ai découvert cette salle alors que j’étais entraîneur des filles de Meyzieu. On avait gagné. Cette date était particulière car c’était la naissance de ma fille. »
Votre ex-président nous a précisé que vous aviez formé de bons petits joueurs. Pourriez-vous nous préciser lesquels ? Allez lâchez-vous ?
« C’est vieux tout cela . Parmi eux, il y a Ali Traoré, Amara Sy, Lassana Touré...»
Quel est votre prochain adversaire ?
« On va faire un petit détour vers la frontière allemande à Sundgau. Je suis déjà allé avec une équipe de garçons de N2. L’ambiance y est sympathique, chauvine et chaleureuse. Mais dans le jeu, je ne sais pas ce que cette équipe vaut. »
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