11 Septembre 2018
Lucien Lewandowski fondateur avec son beau-père René Dauphin du club de handball de Vénissieux et président emblématique du HBV 85 champion de France 1992 était présent ce samedi au gymnase Jacques Anquetil lors du tournoi U15 organisé par Vénissieux Handball , tournoi qui porte son nom.
Sports Vénissians l’a rencontré
Que devenez-vous ?
« Je suis un retraité heureux. J’ai cinq petits-enfants. C’est avec plaisir que je m’occupe d’eux. Je suis cependant l’actualité du handball. J’ai eu la joie d’être un des acteurs du développement du handball national qui a donné lieu par la suite à l’épopée que tout le connaît. La petite graine que nous avions semée a bien germé. Lorsque nous avions lancé l’aventure du haut-niveau à Vénissieux, nous avions raison de croire aux Lathoud, Monthurel, Lepetit etc... C’était des caractères. Nous avions notre propre formation qui a continué, mais on ne s’était pas trompé sur le recrutement »
Est-ce que vous êtes heureux que le VHB ait donné votre nom à ce tournoi ?
« C’est un honneur pour moi que l’on nommé ce tournoi de mon nom. D’autant, que cela correspond à la première idée que j’ai eu moi-même lorsqu’on a fondé le club avec les jeunes, la formation... Je vois depuis quelques temps que cette politique que nous avions initie a toujours cours à Vénissieux Handball. »
Quel est votre regard sur le handball d’aujourd’hui au niveau régional?
« On peut toujours regretter qu’il n’y ait pas d’équipe au plus haut niveau pour représenter le Lyonnais.. On n’a pas su garder nos joueurs notamment pour des paramètres économiques mais c’est dommage car Lyon est un pôle formateur très performant et la ville est un des moteurs économiques du pays. Les gamins fichent le camp à Montpellier alors que nous avons tout sur la région pour qui puissent s ‘épanouir dans la discipline. Il est dommage qu’à notre époque, nous n’ayons pas eu cette opportunité. C’est dommage qu’un patron d’industrie ne se soit pas intéressé à notre discipline. Sur le plan politique, à l’époque Michel Noir et André Gerin n’étaient pourtant pas contre. »
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