Championnat de handball masculin - National 2 - Poule 5 - 10e journée
A Vénissieux, gymnase Tola- Vologe
AS Lyon-Caluire HB bat Vénissieux Handball 27 à 23 (12/12)
Arbitrage : MM Florent et Sylvain Gimel
Pour Vénissieux :
Gardiens : Cappellaro (7a), Keignart (10a)
Buteurs : Giacomin (8/14 dont 0/1 pen), Valentin (6/12 dont 1/2 pen), MBithe (cap-3/7), Valendru (3/6), Caviglia (2/4), Morateur (1/4), Allemand (0/2), Felix (0/1), Le (0/1), Michard – entraîneur : Olivier Odisio
Avertissements : Caviglia, Valendru
Exclusions temporaires : Le, MBithe, Valentin
Pour Lyon-Caluire :
Gardien : Saadallah (15a)
Buteurs : Giral (9/16), Benkahla (5/6 dont 1/1 pen), Aleveque (cap-5/5), Marchal (4/5), Baudonnel (3/7), Bourhani (2/5), Pouchol (0/1), Brouzeng-Lacoustille (0/2), Papais, Virly – entraîneur : Jean-Paul Coasse
Avertissements : Aleveque, Baudonnel
Exclusions temporaires : Aleveque (x2), Marchal (x2), Baudonnel, Bourhani
Pour ce nième derby entre les deux formations, si les visiteurs se présentaient presque au complet, les Vénissians devaient se passer de Ben Misbeh blessé mais aussi de leur entraîneur Gérald De Haro suspendu pour un match suite aux incidents ayant eu lieu à Aix-les-Bains en en fin 2015. Ce dernier étant remplacé par Olivier Odisio
Ayant le statut de leader, les Vénissians s'attendaient donc à souffrir face à un collectif comptant dans ses rangs Benkahla, Bourhani, Pouchol et Saadallah, tous des ex-vénissians motivés comme jamais lorsqu'ils foulent le lino bleuté de Tola-Vologe. Si lors de la première demi-heure de jeu, on va assister au tableau de marque à un chassé-croisé, des signes apparents laissent poindre à l'horizon de gros soucis pour la suite du côté vénissian. En effet, Felix va vite sortir pour ne plus revenir. Autre inquiétude latente, Valendru le pivot d'attaque efficient ces temps-ci souffre des adducteurs. Si sa prestation en première mi-temps est correcte, le physique vénissian semble sur la retenue. Puis gros point noir du soir est la prestation de Cappelaro l'efficace gardien, pièce maîtresse de la défense locale qui n'arrive pas à lire le jeu de l'ailier caluirard Giral. Il sera substitué à la 24e minute par Keignart qui se montrera à son avantage. Avec tous es handicaps, Vénissieux tient le choc jusqu'à la 46e minute de jeu. Coup sur coup, Benkhala (x2), Giral(x2) et Marchal vont creuser un premier écart de 5 buts (17 à 22). Vénissieux va bien réagir part le jeune Caviglia et Giacomin le meilleur des locaux ce samedi soir et revenir à 21/23. Mais face à eux, ils vont trouver une muraille en la personne de Saadallah. En fin de rencontre, si la table de marque va s'emmêler les pinceaux, Benkhala va montrer qu'à 35 ans, l'expérience peut être appréciable . Sa hargne jamais démentie va remettre en selle Bourhani. Ces deux ex-vénissians vont sceller le sort du derby.
Vénissieux s'incline car trop diminuée et laisse sa place de leader à Marsannay. UNe place de leader qui soit dit en passant est éphémere dans cettre poule.
Ses prochains déplacements à Dijon et Mulhouse peuvent s’avérer problématiques avec une infirmerie aussi remplie.
Les réactions :
Olivier Odisio entraîneur de Vénissieux Handball :
L'équipe a manqué de rigueur aussi en match mais aussi à l'entraînement. On se rend compte que l'on ne peut pas gagner les rencontres en manquant autant d'investissement à l'entraînement. Les gars savent très bien ce qui ne va pas. Caluire avait plus d'envie. Elle a payé. Le collectif doit se remettre en cause et travailler.
Mohamed Saadallah le gardien de Caluire :
L'envie et l'état d'esprit ont fait la différence. Puis on était motivé pour le simple de rencontrer le leader On a vite compris qu'ils n'auraient pas leur pièce maitresse qu'est Gérald De Haro. On a joué le coup à fond. On ne démérite pas. Le travail physique que Jean-Paul Coasse nous impose constamment paye. Le collectif assiste au complet aux entraînements. Personne ne craque, il est assez dur avec nous mais quand on voit le résultat , il faut se dire qu'il n'y a que le boulot qui paye. Vénissieux s'est accroché avec ses armes disponibles. Mais nous leur étions supérieur ce soir.
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