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9 Décembre 2015
A 26 ans, Anthony Cappellaro est en train de faire oublier Julien Vialla, un autre gardien emblématique vénissian. Depuis deux saisons, il enchaîne d’exceptionnelles prestations (1) dans les cages de l’équipe de Nationale 2 devenant au fil des rencontres, un acteur essentiel d’une défense qui est train de devenir une des qualités majeures de ce collectif. Ce Lyonnais, salarié en cabinet de recrutement dans la Métropole répond à nos questions après une prestation de haute volée face à Besançon samedi dernier.
Quelle est votre analyse de cette rencontre ?
Ce match était plus difficile que face au leader Marsannay par rapport à la rigueur que nous avons pu mettre en attaque. Nous avons eu pas mal d’échecs en attaque, Besançon aussi. Heureusement que nous gagnons ce match-ci. Nous avons réussi une bonne première mi-temps. La seconde est toujours pour nous compliquée.
Comment expliquez-vous cela ?
Cela arrive, il y a des équipes comme cela et comme la notre qui ont un coup de moins bien. Après on réussit à se remobiliser sur le dernier quart d’heure pour rester devant et gagner. Je préfère avoir ces trous d’air et gagner.
Comment faîtes-vous pour rester aussi concentré et réussir des prestations aussi régulières dans l’excellence. Avez-vous une technique ?
Non ! Je parle beaucoup aux joueurs. Je reste avec eux dans le match. Je suis derrière et ce n’est pas forcement la même rencontre vue de ma cage. Puis je reste concentré sur le bras du joueur adverse. C’est une lecture du jeu qui se fait aussi par rapport aussi aux défenseurs.
Travaillez-vous cette technique à l’entraînement ?
Je l’ai travaillé. Maintenant mon job est plus axé sur la rapidité sur mes déplacements latéraux. J’essaye de travailler cela avec une corde élastique pour gagner en vitesse à chaque entraînement. Je vois que cela paye
Vous êtes aussi le premier contrattaquant n’est-ce pas ?
Bien sûr au niveau de la relance. Après je ne suis pas seul, nous avons une bonne équipe qui reste rigoureuse à certains moments du match. Si nous arrivons à reproduire ces prestations, cela peut être prometteur.
Est-ce que la Nationale 1 ne vous manque pas ?
Il est vrai que la qualité du jeu est autre et on progresse plus facilement. Après c’est de l’engagement et vu mes activités professionnelles, je ne pouvais pas le remettre en place une nouvelle année. D’où mon choix que je ne regrette pas du tout. Quand j’étais à Villefranche c’était loin pour faire de la N1. Je suis content d’avoir porter mon choix sur Vénissieux où j’ai de nombreux amis. L’année dernière nous avons terminé 5e, j’espère que cette saison, nous finirons en pole position.
(1) 15 à 21 arrêts par match.
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