17 Juin 2014
Le club du Bunkaï Karaté Do qui va sur ses 14 années d'existence a vecu une saison 2013/2014 de grands changements.
Et pas seulement à la presidence du club, où depuis l'assemblée générale d'octobre Benjamin Mattioni, 24 ans a succédé à Franck Brouillaud pris par ses obligatiionns professionnelles.
Le club de karaté du Charreard a fait sa mue aussi au niveau des disciplines proposées. Desormais les jeunes adolescents aguerris peuvent y pratiquer du full-contact, du MMA, de la boxe française...
Nous avons rencontré Benjamin Mattioni qui nous présente les grands changements intervenus cette saison
Qui êtes-vous ?
Mon premier combat, ma première compétition, ma ceinture noire , je les ai obtenu grace au Bunkaï. 24 ans. Je suis plombier-chauffagiste à la ville de Vénissieux. J’ai commencé au club à sa création. Aupravant j'avais commencé le karaté à 4 ans au Sen No Sen. Puis pendant quelques saisons j’ai arreté la pratique. Comme je suis proche de Jean-Philippe Delrey; quand ce dernier a voulu créer le Bunkaï Karaté Do je l’ai suivi.
Pourquoi avoir pris la présidence lors de la dernière assemblée générale ?
« C’est une suite logique. J’ai toujours été très impliqué au club. L’ex-président Franck Brouillaud étant très pris professionnellement, et ne pouvait plus se consacrer à la gestion du Bunkaï. J’ai décidé de sauter le pas. »
Quel est le bilan de votre première saison sportive en tant que président ?
« Le Bunkaï Karaté Do a fait une grosse mutation. Au niveau compétition et styles de combats. On permet à nos jeunes adolescents de 14 à 15 ans d’aller vers d’autres styles de combats. Nos élèves combattent avec le club de boxe française de Luzinay. On fait du MMA avec le club de Lyon Combat Libre à Villeurbanne. On combat aussi en full contact et en karaté contact. Cela faisait deux ou trois saisons qu’on préparait cela. Les jeunes sont très demandeurs de ces pratiques. Ils veulent plus de concret. Ce que ne propose pas le karaté version FFK Dans le karaté, les crochets, cela existe… Aujourd’hui le karaté c’est devenu un coup de poing, un blocage alors que dans la discipline il y a de la saisie, des coups de tête, des coups de genoux.
Cela ne veut pas dire pour autant qu’on a abandonné le karaté traditionnel.
Nos jeunes continuent à faire des katas, des kihon, à respecter les traditions.
La discipline traditionnelle est toujours proposée aux enfants parce que c’est une bonne approche du combat. D’ailleurs, cette saison, nous n’avons pas fait de compétition de karaté traditionnel .
Pourquoi ?
« Nous avons voulu rester en dehors de toutes les polémiques qui ont eu lieu au sein de la Fédération. Ces changements, nous les avons ressentis au niveau des compétitions. C’est très perturbant pour un enfant quand la compétition se déroule mal. Vu le bazar qu’il y avait dans la Fédération, nous avons voulu protéger nos élèves.
Nous allons relancer le processus la saison 2014/2015. Cette année, nous a servi pour mieux préparer la prochaine saison. »
Quels sont les faits majeurs de la saison ?
« Avoir participé à la Coupe de France de full contact à Hyères. Mathieu Greco et Gaëtan Boutué ont été médaillés. Moi j’ai remis les gants et j’ai pris beaucoup de plaisir à combattre contre un grand champion.
Autre chiffre important, nous étions 120 adhérents au club. Le cours de body-self karaté pour adultes est toujours très demandé. »
Où en êtes-vous avec vos installations ?
« Nous avons une bonne salle au gymnase Pasteur. Nous avons 3 créneaux à Pasteur et 1 au gymnase Max-Barel. On espère cette saison récupérer le créneau du mercredi à Pasteur. »
Où en êtes de vos relations avec la mairie ?
« On ne veut pas la guerre. Ce qui compte c’est le plaisir que nous donnons aux enfants qui s’inscrivent chez-nous. Transmettre la quintessence de notre art martial à ces jeunes. »
Pour rappel, le club organise le 4 juillet sous le préau de l’école Pasteur
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malak raissouli 02/08/2014 21:44