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Ce samedi après-midi, les organisateurs de la 24e édition du tournoi « Open » du Moulin à Vent Tennis affichaient de larges sourires, il faut dire que le tournoi vénissian bénéficie de conditions météo exceptionnelles aussi avec ce qui va de pair, une très bonne participation avec 292 inscrits à ce jour.
Les finales programmées samedi prochain sur les courts du complexe Tola-Vologe se dérouleront presque à coup sûr sous le soleil tout le contraire de celles jouées en 2013.
Emmanuel Mathias jeune chef d'entreprise âgé de 42 ans a succèdé en juillet 2013 à Sylvain Kommer à la présidence du Moulin à Vent Tennis suite au départ inopiné de ce dernier qui a quitté le club pour des raisons de santé.

Il nous présente cet Open et fait le poiint sur le club

"C’est en progression par rapport à l’année dernière. Si le tournoi s’adresse bien sûr aux meilleurs, il est ouvert aussi aux débutants. Pour fidéliser ces derniers,nous avons innové cette saison avec l’organisation de poules pour les joueurs non classés pour que ces derniers fassent plusieurs rencontres."
 

Un tournoi vénissian pourtant qui a connu un début bien difficile avec une météo n’inclinant pas à la pratique du tennis en extérieu.

"Les courts couverts nous manquent cruellement. Les bénévoles ont dû passer bien des coup de fil pour trouver des courts couverts disponibles à proximité. Nous avons failli dire aux 4e séries de ne pas venir."

Ou en est le club de tennis du Moulin à Vent ?
"Le Moulin à Vent tennis compte cette saison 214 adhérents soit une augmentation depuis 2010 de 35%.
Nous avons une école de tennis très dynamique avec 102 enfants inscrits.
Nous avons aussi 36 femmes qui sont bien classés. Notre meilleur joueur classé est 15. Nous adhérents viennent surtout de Vénissieux. Seulement 15% de notre effectif vient de l'extérieur."

Qu’avez-vous à mettre en exergue cette saison ?
Nous avons ainsi instauré un comité d’animation qui est très actif. Nous allons organisé un stage durant la seconde semaine des vacances d'hiver avec une douzaine d’enfants qui vont découvrir la discipline avec l’aide de la municipalité. Nous avons aussi instauré :
le « tie-break des copines » qui permet à une de nos joueuses d’inviter des copines de travail.

Vous avez évoqué un rapprochement» avec le Tennis Club de Vénissieux,
qu’en est-il ?
Nous avons des identités bien distinctes. Nous avons tous les deux des écoles de tennis et potentiellement on pourrait mutualiser des créneaux horaires. Puis on souffre des mêmes maux, Vénissieux est une grande ville en terme de sport, mais Vénissieux est sous-équipée en courts couverts . Ce qui fait par exemple qu ‘en 2013, pratiquement pendant un trimestre, nous n’avons pas pu donner des cours. Or les parents payent une cotisation à l’année d’où une certaine désaffection vers les villes voisines comme Bron, St Priest…Actuellement nous sommes en négociation avec la municipalité pour faire en sorte ce créer un projet tennis qui soit plus global qui peut permettre de mutualiser les ressources mais aussi créer les structures qui manquent sur la commune.