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7 Novembre 2017
Ce dimanche en préambule à la rencontre entre l’US Vénissieux Rugby et l’US Pays de Gex, Michel Giulani le président de l’US Vénissieux Rugby a repondu à nos questions.
Avez-vous des solutions pour que le rugby aille mieux à Vénissieux ?
Malheureusement pas! Même à notre niveau, c’est une affaire de pognon. Il y a des clubs qui se permettent de rémunérer leurs joueurs même au niveau série. Si on n’a pas d’argent, on végète.
Quel est l’effectif de l’association ?
Nous avons cette année environ 180 licenciés. Nous avons une majorité de jeunes. Mais pour l’école de rugby c’est compliqué aussi. Les enfants font une saison voire deux ou trois puis vont voir ailleurs ou dans un autre sport. Il y aussi une absence de présence des parents. Les gamins viennent seuls au stade. On comptait sur notre équipe junior pour venir alimenter le niveau senior. Il n’y a eu que trois juniors qui ont poursuivi l’aventure chez les seniors.
Êtes-vous pessimiste pour l’avenir du rugby à Vénissieux ?
Le rugby à Vénissieux existera toujours du moins tant que je serais là. J’espère qu’il y aura un successeur un jour. C’est de monter de niveau qui est compliqué. Nous n’avons pas les moyens. Nos déplacements sont fait en voiture. Nous réfléchissons déjà à la fin du championnat où nous aurons deux déplacements en car à Gex et Genève. SI nous ne sommes pas maintenus, nous risquons de faire forfait car c’est moins cher que louer un car.
Question subvention de la ville où en êtes vous ?
Nous recevons 16 000€ et c’est en baisse. Le sponsoring chez-nous est assuré par des amis. La boulangerie Dallery nous paye nos réceptions. J’ai un collègue qui nous a payé un jeu de maillots.
La Fédération vous aide-t-elle ?
Non mais avec le projet Bernard Laporte, il y a une petite lueur d’espoir. Le président veut faire reverser une partie des bénéfices du top14 au rugby amateur. Mais ce n’est pas gagné d'avance car les gros clubs sont contre.
Reverra-t-on une équipe en championnat fédéral à Vénissieux un jour ?
A moins qu’il y ait un président qui arrive avec du pognon où que la ville s’investisse à fond pour le rugby, je n’y crois pas. Faut pas rêver!
Pourquoi à Saint-Priest, ils y arrivent et pas Vénissieux ?
Parce qu’à Saint-Priest, il y a un maire qui est à fond derrière eux. Ils ont un gros sponsor Leclerc. Nos entraîneurs sont bénévoles, nos éducateurs aussi. On nous demande de développer notre discipline avec des bouts de chandelle.
Depuis combien temps occupez-vous la présidence de l’USV Rugby ?
Depuis 12 ans. J’ai une équipe de dirigeants derrière moi qui me suit. Après ce qui est pénible c’est le niveau budgétaire qui limite bien des ambitions.
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Thierry 14/11/2017 08:32