1 Août 2010
Dans nos colonnes, nous avons déjà relaté les exploits de Jean Christophe Lagrange. Ce professeur de physique au collège Elsa Triolet est un passionné de la mer. Ce " voileu" a participé à des nombreuses courses au large. Ses aventures sont relatées sur son site zoukati.free.fr . Ses traversées de l’Atlantique à bord de son voilier "Zoukati" , un 6 mètres 50 relevent de la gageure. Après sa 38e place en 2009, lors de la traversée à la voile les Sables d’Olonnes / Bahia, le démon de la solitaire n’a pas laissé tranquille Jean-Christophe bien longtemps. Traverser l'Océan Atlantique toujours en course mais à la rame voilà son dernier défi. Une aventure pas à la portée du premier venu puisque à ce jour , seulement 64 solitaires l’ont fait.
Notre navigateur prépare activement cette nouvelle course sans assistance, à la rame qui partira partira le 29
janvier 2012 de Dakar en direction de Cayenne.
Une traversée qui s’effectue entre 40 et 60 jours de mer.
« Depuis décembre 2009 (lors de la remise des prix de la Transat 6,50).Je suis au travail . En effet, la course se réalise sur des monotypes. Et pour que je puisse être au départ, je dois
réaliser un bateau. La construction doit commencer au cours du mois de juillet, dans mon garage (ou dans un chantier pro avec lequel je suis en pourparlers). Cela représente un travail de 1000
heures, et toutes les bonnes volontés sont les biens venus pour le montage de ce bateau en contre-plaqué époxy.
Dans le domaine sportif, je m'entraine à l'Aviron
Majolan (Meyzieu, sur le grand large) avec Nicolas Finez (moniteur fédéral d'aviron), et sur ergomètre (rameur d'appartement). » explique notre aventurier.
Le nerf de cette aventure étant encore et toujours l'argent, Jean-Christophe recherche des partenaires afin d'avancer dans la réalisation du programme.
A l'heure actuelle, il peut financer l'achat du kit, permettant de commencer la construction du bateau.. « Concernant l’aspect financier, domaine où je suis moins performant, je suis toujours
à la recherche de fond permettant de commencer la construction du monotype Bouvet-Guyane. Certains contacts ont été pris, mais pour l’instant, n’ont pas abouti à une solution. La recherche d’un
chantier, d’une structure de réalisation et du financement concentrent l’intégralité des efforts. A ce jour, il manque encore 80 % du budget » précise-t-il.
Un kit qui est arrivé ce dernier lundi à son domicile.
L'aventure prend forme !
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