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Jeudi 1 décembre 2011 4 01 /12 /Déc /2011 18:00

DSC03367.JPG« En pratiquant un sport, la personne handicapée peut oublier sa différence puisqu'elle se retrouve actrice et non plus assistée. Ses capacités sportives peuvent même l'aider à être acceptée par le groupe. Le regard des autres sur le handicap change alors à mesure que le sportif handicapé prend confiance en lui. » lit-on sur le site d’Handicap International.  C’est en résumé , la vie après l’accident que le Vénissian Majid Nekoul a eu 2011.

Suite à cet accident de moto, il est amputé de la jambe droite. Pour se reconstruire cet agent municipal depuis 20 ans fera de l’athlétisme puis du karaté : «  Mes enfants en faisaient. C’était mon sport de base que j’ai appris à l’âge de 14 ans »  C’est pour ses enfants que Majid se mit à pratiquer une discipline qui pour beaucoup ne colle pas à l’image du handicapé. Il est à ce jour ceinture noire 2e dan et professeur au Sen No Sen Karaté Vénissieux . «  Au début J’ai fait un essai, la passion aidant, les automatismes sont vite revenus.  J’étais comme avant mon accident.  Djamel Bezriche m’a proposé de faire des compétiADSC03674 ations. J’ai cru à une plaisanterie. Puis de Charybde et Scylla, je me suis retrouvé en compétition internationale. » Pour lui la consécration a eu lieu à l’Open Européen d'handi-karaté  qui s’est déroulé en Espagne à Saint –Sébastien au début de l’automne. Il  a  obtenu la médaille d’argent de sa  catégorie de karateka appareillé en kata technique « J’avais les boules car  j’ai perdu la médaillé d’or face à un Allemand pour un petit dixième de point. Ma seule consolation outre  la médaille est d’être qualifié pour le prochain Open européen qui aura lieu au mois de mars à Rome. J’espère y prendre ma revanche.  ». A la question de savoir qu’est-ce qui pousse un handicapé à se dépasser de la sorte, Majid évoque l’esprit de se prouver qu’handicap ne rime pas avec le mot fin. «  Pour moi l’esprit domine le corps. Ajoutez une dose de motivation et on peut renverser des montagnes. Je ne pense plus à mon handicap.» Avant d’ajouter : «  Une compétition handicapé c’est très convivial, l’ambiance solidaire est exceptionnelle. Après avoir vécu cela la première fois, j’ai relativisé. D’ailleurs j’encourage valides et non valides à se déplacer dans les compétitions, ils verront que la vie ne s’arrête pas après un accident de la vie.»
D’ailleurs à  50 ans, le  Vénissian ne compte pas s’arrêter en chemin,  son rêve :  faire partie de l’équipe de France.

Dans toute société, on retrouve des personnes handicapées ... mais, ce ne sont pas toujours celles qu'on pense ...

Par Sports Vénissians - Publié dans : handisport - Communauté : Sport citoyen
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