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Sports Vénissians

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Le blog du sport à Vénissieux


Le sport à Vénissieux, l’opinion des « politiques » (2)

Publié par Sports Vénissians sur 28 Octobre 2010, 17:00pm

Catégories : #politique sportive

  Après  Christophe Girard  conseiller municipal  (majorité présidentielle) voir son opinion ici , c'est au tour de Michèle Picard (PCF)  la Maire de Vénissieux de reprondre  aux questions concernant la politique sportive de la troisième ville du département. 

 

Nous avons contactés  Yvan Benedetti (FN), Saliha Mertani (Modem) Maurice Iacovella et attendons leurs réponses. Ce qui a bouleversé l'ordre que nous avions établis. Qu'ils sachent que leurs réponses seront publiés in-extenso bien-sûr en restant dans le débat démocratique et sans attaque personnelle.

 

 

A Sports Vénissians, la liberté d’expression n’est pas un luxe. C’est un droit pour tous!

 

Car comme le disait Voltaire "Soutenons la liberté de la presse, c’est la base de toutes les autres libertés, c’est par là qu’on s’éclaire mutuellement. Chaque citoyen peut parler par écrit à la nation, et chaque lecteur examine à loisir, et sans passion, ce que ce compatriote lui dit par la voie de la presse…"

 

Nous ajouterons : A chacun de nos lecteurs de se faire une opinion!

 

Pour rappe simple rappel : Le sport  c’est d’après Andrée Loscos (PCF)  Adjoint aux Sports et à la jeunesse 10% du budget de Vénissieux.

Pour bref  rappel c’est l’orientation n°19 du projet de ville 2015 de l'actuelle majorité de gauche
( gauche plurielle,communo-socialiste) qui définit le sport comme un levier éducatif et qui entend développer une politique sportive associant haut-niveau et sport pour tous.

     

Que prévoit ce projet de ville :   « Il  convient de conserver le patrimoine sportif en bon état et de poursuivre la réflexion sur l’extension du parc d’équipements de la Ville. Un projet sportif local comprenant deux volets a été signé :
– Volet équipement : une enveloppe budgétaire de 600 000 à 700 000 € par an est réservée à la réalisation des travaux déterminés en concertation avec l’OMS.
– Un volet politique sportive et éducative plus important dédié au sport doit soutenir le développement de la pratique sportive, comme levier éducatif. »

 

 

DSC00628.JPGMadame La Maire de Vénissieux d'après-vous qu'est-ce que la politique sportive de la ville de Vénissieux ?
« C’ est d’abord une histoire ancienne en perpétuel mouvement. Il n’est pas inutile de rappeler que la Direction des Sports (à l’époque Service Municipal du Sport) s’est structurée dés 1966 soit l’une des premières en France après la ville de Clermont-Ferrand. La volonté municipale de développer les pratiques sportives est ancrée de longue date dans les esprits et dans les actes. Les réflexions ne sont pas figées, elles bougent, s’adaptent aux demandes et à l’évolution des pratiques. Par exemple, lors du précédent mandat (2001-2008) les élus ont réaffirmé la place des pratiques sportives dans la vie de la cité et cela s’est traduit par la mise en place d’un plan d’investissement suivi d’un plan de maintenance du patrimoine sportif  (19 millions d’euros d’investissement sur 7 ans) faisant de Vénissieux la commune la mieux dotée en équipements sportifs sur l’agglomération proportionnellement au nombre d’habitant ! Nous avons une vision globale qui s’inscrit dans le temps, comme le prouve la contractualisation avec le mouvement sportif en 2004 de la nouvelle version du Projet Sportif Local devenant le Projet Sportif Vénissian (PSV).

 

Ces innovations et  réflexions s’appuient sur trois piliers fondateurs qui, eux, fixent le cadre de notre politique sportive à Vénissieux.  

1 - Le sport, un maillon de la politique éducative de la ville

Le choix de développer les interventions en milieu scolaire, la volonté de pallier la disparition progressive des centres USEP par les Centres Sportifs du Mercredi, le soutien et l’aide apportés à l’UNSS et aux classes sportives ou encore aux projets d’école ouverte sont autant d’actions qui traduisent la volonté municipale de mener une politique éducative volontariste en direction de l’enfance et de la jeunesse. Pour la municipalité, les pratiques sportives s’inscrivent dans une dimension culturelle et sociale en favorisant, pour le plus grand nombre, l’initiation et la découverte. Le sport n’est pas éducatif en soi, notre rôle est de faire en sorte qu’il le devienne. A ce titre, l’Etat ne remplit sa mission en supprimant, année après année, des dizaines de milliers de postes dans l’Education Nationale. En éducation physique, quasiment deux professeurs sur trois partant à la retraite ne sont pas remplacés. C’est une politique de la terre brûlée injustifiable !

 

- 2 Le sport, outil d’intégration sociale au cœur de la cité  

Les animations « vacances loisirs » dont le dispositif « vivre un été sport » et les animations périscolaires démontrent la nécessité d’ouvrir des espaces de socialisation dans la proximité qui établissent une passerelle entre la pratique sportive en pied d’immeuble parfois  « inorganisée » et la pratique en club parfois trop « contraignante ». De ce point de vue, les interventions en direction des préadolescents (12/14 ans) se développent dans une démarche transversale entre les directions de la ville concernées (DEES, DAC, APASEV) les écoles (élémentaires, collèges et lycées) et les structures associatives (centres sociaux, MJC) afin de faciliter le passage de l’enfance à la pré adolescence et à l’adolescence dans une même cohérence éducative. Dans ce cadre depuis 2006 la Mission Jeunesse avec les EPJ est rattachée à la Direction des Sports ce qui favorise une vraie transversalité entre les animateurs et les éducateurs sportifs.

 

- 3 Les équipements sportifs, supports indispensables de la politique sportive  

Les efforts consentis par la municipalité permettent aujourd’hui de bénéficier de gymnases en nombre suffisant. La rénovation des stades, des gymnases Anquetil, Colas et Triolet  ainsi que la 2ème tranche de réhabilitation du gymnase Jean Guimier prévue en 2011, permettent de rendre ces installations adaptées aux besoins des utilisateurs et aux nouvelles normes en matière de sécurité. Il ne peut y avoir de politique sportive sans équipements structurants et structurés. Leur présence sur l’ensemble de notre ville renforce la démocratisation de l’accès à une large palette d’activités, de clubs, pour les familles les plus démunies. Les discriminations territoriales au sein des grandes agglomérations ont fait assez de ravages pendant des décennies pour qu’on les tolère en matière de structures et équipements sportifs.    

 

- Le sport associatif, vecteur d’une démocratie et d’une dynamique locale 

L’association reste un espace important d’expériences, d’échanges et de confrontation de la pratique démocratique en participant au développement du lien social et à la dynamique locale. Le soutien à la vie associative demeure l’une des priorités de la municipalité et se concrétise par  une relation très forte avec l’OMS en tant que lieu fédérateur de la vie sportive vénissiane, un soutien aux clubs à travers les subventions mais aussi par l’aide logistique et matérielle sur les grandes manifestations et l’accompagnement éducatif dans le cadre des écoles de sports (aide, soutien, et formation des éducateurs). Pour continuer dans ce sens et aller encore plus loin, la ville via la Direction Sports et Jeunesse, redéfinit actuellement la relation contractuelle avec ses clubs notamment par la mise en œuvre de nouvelles conventions d’objectifs tri-annuelles afin d’aider le mouvement sportif à mieux structurer son projet associatif sur le champs éducatif et social (3 conventions sont déjà signées avec le VHB, l’ALVP Basket et le CMOV GR, les autres vont progressivement suivre).

A propos des subventions versées aux associations sportives, cheval de bataille d’une droite à court d’arguments et de propositions, il n’est pas inutile de rappeler que les critères de subvention ont été modifiés en 2007 à la demande et sur proposition du mouvement sportif local et de l’Office Municipal du Sport (OMS). Une concertation de 10 mois entre la ville et la commission « critères de subvention » de l’OMS a été nécessaire pour aboutir. Et en 2009, dans la même démarche participative, les critères spécifiques au haut niveau ont été mis en place.

Continuer de développer l’intervention sportive municipale, c’est permettre à tous, sans discrimination d’aucune sorte, d’accéder à la pratique sportive, c’est affirmer que le sport peut et doit être éducatif; c’est refuser les inégalités sociales et les comportements individualistes afin d’œuvrer pour une société plus humaniste, porteuse de progrès social.»

 


2/ Quelles nouvelles actions mettriez-vous en œuvre en faveur de l’animation sportive si vous étiez réélu en 2014 ?
« Sur ce terrain il n’y a pas d’effet d’annonce à faire !!! Car la politique sportive de l’équipe municipale se construit dans la continuité en cohérence avec l’histoire, l’évolution du territoire et des besoins qui s’expriment.

Il s’agit donc de continuer à œuvrer pour que le sport reste accessible à tous, qu’il soit vecteur de santé, d’épanouissement, d’apprentissage et d’intégration sociale ce que nous nous efforçons de faire au quotidien. Cette continuité passe également par l’évolution de notre Projet Sportif Vénissian en étant vigilant pour conserver la démarche de concertation véritable expression de la démocratie locale. Il s’agit aussi de plus en plus de trouver de nouveaux moyens pour soutenir les structures qui œuvrent localement dans la proximité à faire face au sport spectacle, au sport business. A l’image des ressources des communes, elles subissent de plein fouet les conséquences du désengagement de l’état et de la réforme des collectivités territoriales. Le risque est grand de voir un appauvrissement des éléments constitutifs à la vie de la cité, à la démocratie de proximité car l’Etat ne veut plus en être responsable, ni plus ni moins, et s’en décharge de façon honteuse. Les associations, qui ne parviennent plus à boucler leur budget, me font part de leurs vives inquiétudes à ce sujet.»

 


3/ Quelles seraient  vos priorités au niveau des équipements sportifs?

«Dans un contexte économique contraint, il faut maintenir notre capacité d’investissement afin d’une part de conserver la qualité de notre patrimoine actuel, ce qui suppose une maintenance régulière face au vieillissement des infrastructures (réhabilitation et rénovation). A ce titre, il faut rappeler que tous les ans, dans le cadre du Projet Sportif Vénissieux, une enveloppe financière qui est discutée avec le mouvement sportif à partir de ses propositions, initiative unique pour une commune de notre taille. Avec la commission équipements de l’OMS des réflexions sont aussi ouvertes pour une remise à niveau et des rénovations de certains équipements. Enfin, il ne faut pas oublier le niveau intercommunal avec notamment le CNI  qui est une structure vieillissante et la question de son avenir est aujourd’hui en réflexion. Tout cela et tous les acteurs en ont conscience, dans un contexte financier très compliqué et dans le cadre d’un désengagement constant, et irresponsable, de l’Etat.»

4/ Opteriez-vous pour une politique tournée vers le sport de masse ou le
sport d’élite ?

« La question ne peut pas se poser ainsi. Cela revient à opposer le sport de masse et le sport d’élite ce qui serait une erreur. Nous pensons que les deux ne sont pas incompatibles et même qu’ils sont complémentaires à condition de rester dans le cadre de nos moyens. L’histoire du sport sur Vénissieux l’a d’ailleurs prouvé à plusieurs reprises, hier avec le HandBall ou la Gymnastique Rythmique, aujourd’hui avec le Karaté et le Taekwondo par exemple qui sont des clubs qui démontrent que l’on peut avoir une politique du sport pour tous tout en permettant à des jeunes d’atteindre le haut niveau. L’athlétisme n’est pas en reste non plus avec Kévin CAMPION issu de l’école d’athlétisme de Vénissieux et qui symbolise la première expérience d’une véritable démarche de club au niveau intercommunal avec l’AFA Feyzin – Vénissieux.

- La ville est donc sensible aux deux aspects même si la priorité reste d’abord et avant tout de permettre à chaque vénissian d’accéder à la pratique sportive en diversifiant les lieux sur l’ensemble du territoire et en réduisant les coûts supportés par les familles. D’ailleurs chaque année la ville valorise ces deux aspects d’abord par l’organisation en partenariat avec l’OMS de la remise des récompenses aux sportifs et bénévoles méritants et par la réception chaque début d’année des sportifs de haut niveau ayant eu des résultats significatifs dans leur discipline. N’oublions pas que notre jeunesse a aussi besoin d’exemple d’athlètes qui réussissent à force de travail, d’effort et d’abnégation, qui portent les valeurs humanistes du sport, à des années lumière de l’imagerie du « sport paillette » et du « sport people ». Respect de soi, respect de l’adversaire, des règles de vie, humilité dans la victoire comme dans la défaite : la plupart des sportifs de haut niveau connaissent ces valeurs-là et ils jouent un rôle essentiel dans la transmission auprès des jeunes générations. Voilà pourquoi il ne faut pas opposer sport d’élite et sport de masse, les deux y perdraient de toute façon. Mais je parle bien ici du sport d’élite , pas du sport spectacle dont les dérives sont inadmissibles, aussi bien pour l’intégrité physique des athlètes que pour l’image d’argent facile et de corruption qu’il véhicule.»    


5/ Comment envisageriez-vous la fixation des subventions ?

«L’étude menée en 2004/05 par la direction des sports sur le fonctionnement d’attribution des subventions dans d’autres collectivités montre d’une part qu’il existe des disparités importantes et qu’à ce jour personne n’a trouvé le système parfait. Vénissieux n’échappe pas à la règle. Mais si nos critères d’attribution des subventions ont évolué au cours de l’histoire, aujourd’hui ils sont le résultat des propositions issues du mouvement sportif. La volonté recherchée était de mieux prendre en compte la réalité des situations et de rendre les critères plus lisibles, ce qui semble être le cas pour une majorité de clubs. D’ailleurs, en 2006, la proposition issue de la concertation a été votée à l’unanimité par le Conseil d’Administration de l’OMS.

Il n’y a donc pas lieu de modifier la démarche actuelle, cependant nous restons vigilants et à l’écoute de nos clubs car le contexte évolue sans cesse, les pratiques changent et les besoins aussi. Il n’est donc pas exclu de ré-interroger notre démarche pour l’adapter si nécessaire.»  


6/ Quel soutien êtes-vous disposée à accorder aux associations sportives dans leur action au quotidien ?
«Au regard des politiques sportives pratiquées dans les collectivités locales il nous semble que nous n’avons pas à rougir du soutien apporté aux associations sportives au quotidien. Ce n’est peut-être pas un hasard si les tarifs de licence et d’adhésion de nos clubs sont parmi les moins élevés au niveau des clubs de l’agglomération. La ville intervient et accompagne les associations au quotidien notamment par l’intermédiaire des écoles de sport (dispositif primé au niveau national en 2007) en apportant aide et conseil dans l’élaboration, la conception et la réalisation de leur projet associatif ou de l’organisation de manifestations sportives avec une aide logistique importante et reconnue par les acteurs ; à travers l’OMS c’est un conseil spécifique sur les aspects administratifs (comptable et juridique), c’est un travail conjoint pour le suivi médical avec le Centre Médico-sportif de Lyon Gerland, qui possède un équipement de pointe; c’est au quotidien la mise à disposition d’installations de qualité ouvertes 7j/7 (45 agents pour 22 infrastructures, 19 plateaux d’EPS et 11 terrains de tennis) ; c’est encore en partenariat avec l’OMS l’organisation d’actions de promotion et de valorisation du travail des clubs avec « Sport-Expo » et la « remise des récompenses aux sportifs et bénévoles » ; c’est indirectement le travail des éducateurs sportifs de la ville qui font découvrir et initient annuellement plus de 3500 enfants aux activités physiques et sportives (dans les écoles, durant les vacances et sur les centres sportifs du mercredi) que ces mêmes enfants pourront retrouver dans l’un des 70 clubs de la commune. C’est le sport dans tous ses états, par et pour les vénissians, fruit d’une politique qui pose le principe de l’intérêt général au centre du terrain, de tous les terrains.» 


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st thomas 08/01/2011 01:22


parité oui!!!!!! c l'hopital qui se moque de la charité ! encore de grandes phrases de politique ! le conflit d'intérèt elle devrait i réfléchir quand il s'agit d'attribution de subvention ! je
crois ! ou on se fait des illusions !! des club loi 1901 si je me trompe pas et certain s'offre des salaires consistant comparés à la majorité avec une partie des subventions accordées alors que
des petits clubs avec des besoins matériels sont défavorisés !ces politiques nous prennent vraiment pour des buses


del rey jean philippe 29/10/2010 17:16


En lisant votre article j ai vraiment l impression que notre maire est très proche des clubs ??
C est vrai qu il y a une bonne politique sportive a Vénissieux mais comment dire nous qui ne sommes qu un club amateur et un club de proximité dans les citées dite sensible, nous avons vraiment l
impression de n’avoir aucun intérêt de la part de mme le maire ... nous n avons
Jamais eu l occasion de rencontrer madame le maire malgres nos diverses intervention auprès de la direction des sports, l’adjointe et aussi la presse. Pour lui exposer les soucis de fonctionnement
que notre club a depuis pas mal d années.
bien sur nous avons rencontré mme loscos qui sois disant avait bien compris notre situation mais a ce jour malgres nos relance auprès de la direction des sports rien est fait afin que notre dossier
sois enfin pris en considération,
bien sur , des avancés ont eu lieu dans notre gymnase mais malheureusement sans concertations avec les utilisateurs du gymnase pour une meilleur implantation de placard par exemple ou autres...

alors nous avons confiance en mme le maire et nous espérons la voir très vite dans notre club afin que nous puissions enfin avancé dans le même sens ... je pense que ce n est pas trop demandé que d
avoir une salle avec des tapis pour enseigner notre sport , avoir un casier pour entreposer notre matériel ( depuis 2 ans il y en a un de libre mais la direction des sports préfère le laissé libre
ça fait plus jolie !!, et enfin être sur un même pied d égalité ( un grand mot ) que les autres ..."
Depuis la création de ce club nous avons eu que des soucis. Notre but et d être au plus proche des gens des cités et de faire le lien d intégration sociale auprès des jeunes …
Que faire pour que enfin mme le maire vous veniez voir cette vie sociale autour de notre association et de voir tout l intérêt d avoir une association au cœur des cités comme la notre.
Le tout c est que tout le monde devrait jouer le jeux…
Ce qui est dommage, c est qu il y a plein de bonne volonté dans ce club, plein d avenir, et il demande qu une chose être tranquille et pouvoir exercer leur sport de créer un climat de confiance
entre la mairie et nous, je n ai aucun doute sur cette réussite….
Enfin, le club s investit et continuera de s investir dans la ville et auprès des jeunes..


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