Avec la trĂŞve des confiseurs, vient le moment des bilans.
Sports Vénissians n'échappe pas à la règle et vous présente celui de Vénissieux Handball
Gilles Clauss son président à repondu à nos questions lors de la rencontre Vénissieux- Montpellier du 12 décembre.
Quel est le premier bilan que vous pouvez faire en cette fin d’année ?
« La nouveauté de la saison pour le VHB est la découverte du niveau national pour les moins de 18 ans.
Nous sommes passés assez près de l’objectif premier qui était de pérenniser cette équipe à ce niveau pour la prochaine saison. Ils joueront la poule de relégation. Cela va être difficile.
Sur cette catégorie, le bilan est assez bon.
Sur les catégories jeunes, tout va bien, notamment en moins de 16 ans avec les garçons, mais aussi avec l’équipe féminine qui joue en ligue régionale. Une formation en nette
progression.
Autre point fort, il y a un gros travail fait au niveau de la section ders Minguettes. Samedi dernier (NDLR : le 5 décembre) lors d’une porte ouverte, nous avions 79 enfants présents dont 29 filles (1999/2000), La Direction des Sports et son directeur Jean-Marc Baudin nous à pérenniser cette section. Pour l’instant, on sait attirer ces gamins, la deuxième phase est plus complexe sera de les garder avec des codes, us et coutumes que l’on découvre et que l'on ne maîtrise pas encore. Le mini-hand se porte à merveille avec trente enfants et un gros travail fait par Adeline Bachelet. A ce jour, nous refusons du monde car nous manquons d’encadrement.»
Financièrement comment va le club ?
« Il va bien. Je n’ai pas trop crainte pour la clôture du budget 2009. La situation générale est difficile. Mais nous n’avons pas pris de risques énormes sur les signatures des
joueurs de N1. C’est très facile de faire n’importe quoi. Nous avons préféré rester sages.»
Quelles sont les déceptions en cette fin d’année ?
« Aucune déception L’équipe fanion, prend de l’expérience. Nous nous sommes rendus compte que dans la notion de groupe que l’on soit en N1, N2… pour que la mayonnaise prenne, il y
a des paramètres qui sont sportifs et extra-sportifs qui rentrent en jeu. Actuellement l’équipe est sur la pente ascendante. Les derniers résultats le
prouvent.»
Cependant le maintien de cette équipe en N1, ne risque –t-il pas d’être déjà compromis ?
« C’est un challenge. Après notre victoire face à Montpellier, nous sommes à 3 victoires de ce maintien . Rien n’est fait. Si le maintien vient on le
prendra. »
Vénissieux peut-il se permettre d’avoir une équipe en N1 avec le budget qu’elle a ?
« C’est une très bonne question. Raisonnablement, pour avoir une équipe de N1 qui joue la montée, je dis non tout de suite. Si je veux une équipe leader, il faudrait une
budget de 200 000 euros . Hors actuellement le notre est de 140 000 euros. IL y en a qui vont sourire. Quand on voit des Ă©quipes comme Belfort qui ont 500 000 euros de
budget et qui sont 10e. Excusez-moi, mais il y a un hic ! Bien evidemment il ne faut pas se tromper sur son recrutement. Je suis intimement persuadé qu’avec le budget que je vous
annonce , on peut jouer les premiers plans.
La question qui se pose, c’est la montée en D2. A Vénissieux D2, c’est impossible. La ligue impose 700 000 euros de budget minimum pour évoluer dans cette division d’honneur du
handball français. Je trouve la mesure prise par la LNH juste. Il y a des clubs qui sont dans des situations financières catastrophiques. »
Que
pensez-vous de la situation du handball lyonnais du moins chez les masculins ?
« Il faut une grande équipe à Lyon.. Le public existe, le bassin économique est là . Pourtant Le handbal masculin souffre. Monsieur Smadja président de la LNH constate
qu’il y a de plus en plus d’équipes dans la couronne parisienne et pas assez ailleurs. Dans le Rhône, il ne manque que de la volonté politique. S’il y a une grande équipe, cela
ne passera que par la ville de Lyon. »
Que pensez-vous de la demission de votre confrère Jean-Pierre Delassette à Villeurbanne ?
« Je dois dire deux choses. Sur sa demission, je n’ai rien à dire. Il a fait dix ans de bon travail. Il faut le respecter. Le problème des arbitres qu’il a soulevé, nous le vivons au quotidien. Il y a de bons arbitres et d’autres que je n’évoquerais pas. Mais son comportement vis-à -vis de nous lors de la demi-finale de championnat de France de N2 en juin dernier m’est resté en travers de la gorge. C’était inadmissible vis-à -vis d’un club du même département qui pouvait représenter le Lyonnais en finale nationale (NDLR : Vainqueurs sur le terrain, les Villeurbannais avaient décliné la finale faute de joueurs disponibles car pris dans des sélections). Lui charge ses joueurs. Ces derniers je les connais, le deal était connu d’avance. Il ne faut jamais charger ses joueurs. Un président ne peut pas agir de la sorte. Il faut assumer. »
Quels sont vos vœux en ce qui concerne votre club pour 2010 ?
« Que l’on connaisse de grosses joies comme celles vécues lors de la saison 2008-2009. Que l’équipe fanion 1 assure son maintien, les moins de 18 ans restent en championnat national. Que l’oin ait une challenge sur la pré-nationale. La question demeure. Que va-t-on faire si l’équipe réserve accède en N3 ? Aura-t-on le choix de monter ? Nous avons huit joueurs de moins de 18 ans qui accèderont en seniors la saison prochaine et que nous voulons garder. L’ambition que nous avons au niveau des dirigeants est de rajeunir au maximum cette équipe pour qu’elle devienne l’anti-chambre de l’équipe fanion.»
Que pensez-vous du nouveau gymnase Tola-Vologe entièrement refait ?
« C’est un bel écrin pour le handball. Je remercie la municipalité. IL y a un petit bémol, Jean-Marc Baudin le connait, les travaux ont commencé le 15 mai et il y avait moyen de les terminer un peu avant. Sinon c’est un superbe outil. Nous pourrons recevoir la tête haute, désormais n’importe quel adversaire. »
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