8 Mars 2011
Championnat Ligue Honneur Régional - Match en retard
Stade Auguste Delaune
Pelouse en mauvais état - Temps clément
AS Minguettes-Vénissieux (2) / ESB Marboz 3 à 1 ( 3 à 1)
Arbitrage : M. Manhaudier assisté de MM Vernay et Bzari
Buts : Tronchon (12e + 43e) , Bouskine (30e) pour l’ASM, Buard (45e) pour Marboz
Cartons jaunes : Da Forna (80e) pour Marboz
Pour l’ASM : Valin, El Bedoui, Boudebibah, Lopez (cap), Rolland, Gana, Lignongo, Mertani, Laviolette,
Tronchon, Bouskine puis Rahmani, Sassi . Non rentré en jeu : Khaldoun – entraîneur : Ali Fellahi
Pour Marboz : Fromont, Mascia, Berthilier, Rude, Mornay, Da Forna, Buard (cap), Jaillet, Papon, Daubourg, Lahmanate puis Bereziat, Pagneux –
entraîneur : Emmanuel Maître
Decidement cela rigole pour le football du côté de l’AS Minguettes. Après la bonne affaire réalisée par l’équipe fanion à
Clermont-Ferrand et son rapproché en tête de classement de la poule D de CFA2, les réservistes en s’imposant face à Marboz ce dimanche, prennent la tête en Honneur régional.
Pourtant, c’est une réserve de l’AS Minguettes à deux visages que le maigre public a pu voir à l’œuvre lors de cette apres-midi
ensoleillée.
Séduisants pendants 45 minutes, les locaux vont prendre l’avantage sur un but gag. Tronchon (12e) frappe un corner rentrant qui
touche le poteau bressan et le dos du malheureux Fromont avant de finir dans le but adverse. Les occasions vénissianes vont ensuite se succéder. Un tir croisé de Bouskine (30e) fait mouche. Un jeu en triangle
Mertani, Lignongo, Tronchon (43e) conclut un 3 à 0 mérité . Une erreur de placement va permettre aux visiteurs de réduire le score par Buard (45e) avant la
pause.
Au lieu du scénario « On plume les Bressans », les Vénissians vont proposer « On s’emmêle les pieds sous la maigre pelouse du stade
Delaune ». Buard (59e) mystifie Rolland et obtient un penalty des plus malins. Mascia le frappe et Valin peu sollicité jusqu’alors sort le grand jeu et le ballon Pourtant les Vénissians vont être
à deux doigts de mettre fin au dernier suspense. Laviolette (67e) démarqué par Tronchon, pourtant seul devant une cage désertée par Fromont trouvera le moyen de manquer le cadre.
Les Bressans en équipe volontaire se battront jusqu’au bout. Ils trouveront par deux fois les poteaux de Valin sur des tentatives de Lahmanate et Buard (73e) . Dans les arrêts de jeu Sassi
sera à deux doigts d'alourdir le score.
Un homme dans le match
Samir Mertani 32 ans, milieu récupérateur de l’AS Minguettes alterne les présences en équipe fanion et ne compte pas sur la dépense d'energie afin de donner un coup de main à la réserve.
Samos pour les intimes, est ce qu’on appelle dans le milieu du football, un rabatteur. Ce père de deux enfants (un troisième est attendu durant la semaine – Félicitations aussi à la maman !) est aussi sympathique dans la vie qu’il peut se montrer intraitable vis-à-vis de l’adversaire.
Rencontre
Combien d’années de football avez-vous ?
« J’ai commencé à 5 ans à l’école de football des Minguettes. »
Minguettois de cœur ?
« De cœur et même à vie, malgré quelques infidélités, histoire de voir si l’herbe était aussi verte ailleurs. L’ASM est un gros pan de ma vie sportive»
C’est quoi pour vous l’amour du maillot ?
« Au jour d’aujourd’hui, c’est une notion qui n’a plus cours. En ayant connu la génération d’avant, on ne peut qu’être nostalgique. J’ai fait une année en junior, je suis passé directement en équipe senior. J’ai vu l’évolution avec de plus grands que moi. Ces joueurs n’avaient rien à voir avec les gamins d’aujourd’hui. Avant l’ASM, c’était une équipe, un maillot. On faisait peur. On était de vrais guerriers. La vie de groupe était importante. Après le match, on restait et on mangeait ensemble. Ce sont tous ces détails qui faisaient notre force. Cela nous donnait plus de crocs. »
Cela vous faisait aussi une « mauvaise» réputation ?
« Une mauvaise dans le sens où on était plus craint. Après on faisait la part des choses. On respectait l’adversaire . On
était le club de la banlieue. Banlieue sur le terrain, mais gentils dans le cœur. Parmi tous les joueurs qui ont foulé la pelouse Auguste Delaune, il n’y a jamais eu de gros
voyous. »
Les photos
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