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Actu-Vénissieux / Sports Vénissians

Toute l'actualité de la vie sociale, économique, politique, sportive et culturelle de Vénissieux

La vie trépidante de Joséphine

Ce 8 août 2007, j'avais rencontré Joséphine Cortinas, 77 ans qui menait sa vie au galop avec un optimisme débordant et contagieux.

Joséphine est sans doute à l’égal de Gilbert Bécaud pour la chanson, la mamie 100 000 volts du sport vénissian.
La représentante de l’Office des Retraités à l’Office Municipal du Sport de Vénissieux est omniprésente dans sa ville.
Lors des Foulées Vénissianes, elle donne un coup de main à l’organisation. Lors de la remise des médailles aux sportifs méritants, elle est incontournable.
Assidue des piscines, elle fit à l’époque les « 24 heures de natation ».
Les gymnases vénissians n’ont aucun secret pour elle. Lorsque l’activité de l’OMS décroît en été, on la voit aux cours d’aquagym, de gymnastique volontaire ou à la plongée avec le sourire toujours de mise.
« Je tiens cela de mon père qui était espagnol mais aussi de ma mère qui était française : un joyeux mélange ». Pour Joséphine ; le sport, la convivialité, c’est sa vie. « J’ai besoin de contacts humains. J’ai besoin de bouger. Sans cela je serais morte ».
Membre de l’Office des Retraités mais également du Comité départemental des retraités sportifs du Rhône, la vie de Joséphine est trépidante.  
« Depuis qu’ils m’ont viré de chez Calor, j’ai appris à skier, à nager, plonger, et tant d’autres belles choses ».
Le sport lui est, source de joies tous comme les voyages qu’elle fait avec ses copines. « J’ai été opérée quatre fois. J’ai eu un cancer. J’ai passé dans ma vie de très mauvais moments. J’ai remonté la pente grâce au sport et grâce à tous mes amis »
Pour la Vénissiane du quartier du Moulin-à-Vent, vivre hors de son quartier, pas question !
« À Vénissieux, on a tout ce qu’il faut. Mes copines de Rillieux me le rappellent à chaque fois. Pour cela on défend nos intérêts de retraités. À la bagarre, c’est comme cela que nous avons obtenu pas mal d’avancées sociales ».
Pour elle pas question de rouiller « Là où cela bouge ou on a besoin de moi, je fonce » Un credo, une volonté affichée dans le plus pur bénévolat un peu dans le style que le dessinateur belge Philippe Geluck illustra par un : « Si on payait mieux les bénévoles, ça donnerait peut-être envie à plus de gens de travailler gratuitement »

Douze après, Joséphine vit toujours dans son quartier de cœur et si l’âge a réduit ses mouvements, l’œil et son esprit sont toujours aussi vifs. Foi de Franco-Espagnole !

Josephine Cortinas en 2007

Josephine Cortinas en 2007

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