Actu-Vénissieux / Sports Vénissians

Ce samedi au gymnase Jacques Anquetil, sur les six tapis installés, l' Amicale Laïque de Vénissieux Parilly Judo organisait  une compétition UFOLEP  pour les poussins et benjamins (enfants nés entre 2008 et 2012) qualificative pour les championnats de cette fédération.

Nous avons fait le point avec Jérôme Calamusa président de l’ALVP Judo, une association qui compte à ce jour 224 licenciés en légère baisse par rapport à la saison dernière. L'association affiche un budget de 40 000€ dont 8 000€ de subvention municipales et 2 200€ du CNDS

Comment se présente cette saison pour votre club ?
Plutôt bien. Du point de vue, organisations, l’ALVP s’est engagée à organiser cette compétition UFOLEP.  Début mars aura lieu le traditionnel stage avec 45 enfants à Champagneux. Nous organiserons à-priori le 12 juin le gala de fin d’année. Cette année nous n’avons pas organisé de compétition FFJDA par manque de disponibilité du gymnase Jacques Anquetil, mais aussi suite à des problèmes de calendriers compatibles avec la Fédération. Par contre c’est avec satisfaction, que nous avons eu l’apport de nouveaux bénévoles. Nous sommes desormais un club 4.0; L'adhérent peut s'inscrire en ligne
Le bureau d’administration comporte 15 membres.
Du point de vue sportif, le club s’est illustré autant en compétitions UFOLEP ou FFJDA (1)

Comme fut un temps, avez-vous des leaders techniques, qui tirent l'ensemble  sur le plan sportif
Le problème que nous rencontrons est que dans nos cours adultes, il y a plutôt des non-compétiteurs. Certains faisaient encore récemment des compétitions UFOLEP. Mais autant en cadets, juniors et seniors, il y a de moins en moins de combattants présents. Du coup ceux qui s’inscrivent en compétition, ne le font pas la saison suivante.
Nous avons par contre une forte participation dans les catégories poussins et benjamins. Nous avons aussi des engagements dans les compétitions organisées par la Fédération Française de Judo.  Celle-ci proposent de nombreux tournois, des circuits comme celui des cadets, minimes et  poussins. Il y a quasiment une possibilité de combattre tous les week-end. D’ailleurs tous nos adhérents ont la double licence.  La motivation des parents à inscrire leurs enfants au judo est d'ailleur triple. Car la discipline enseigne, la discoipline, les règles de vie et permet de reguler l'hyperactivité de certains enfants. Les retours que nous avons sont très positifs.

Pourquoi alors, avoir fait le choix de rester en UFOLEP ?
Premièrement, car avec cette fédération c’est plus convivial. A l’époque de la création du club, nous avions des judokas  qui voulaient faire des compétitions, mais quand ils arrivaient dans les compétitions fédérales, ils se retrouvaient face à des adversaires qui faisaient  sport-étude et qui effectuaient 3 ou 4 entraînements par semaine, d’où une grosse différence de niveau. Cela a induit une démobilisation de nos judokas défaits en compétition très rapidement. D’où le choix assumé par mes prédécesseurs de l’UFOLEP. Une fédération qui privilégie certes la compétition sans pression voire limite loisir.

1) A noter des championnats du Rhône qui ont eu lieu la semaine passée. Parmi les 11 engagées, Mame Awa Diouf, Sara Iafrate (1e), Tariq Coignet et Étienne Bonnin se sont qualifiés pour le championnat régional qui se déroulera le 15 mars à Ceyrat dans le Puy de Dôme.
Chez les benjamins masculins qui venaient en découdre à la Maison du Judo de Lyon 3e pour le district (épreuve pré-championnat du Rhône). Sur les 7 engagés, seul Nika Gutsashvili en moins de 55 kg monte sur le podium à la 2e place. Dans la même catégorie, Daouda Diouf et Klyan Cospolite finissent aux 5 et 6e places et devraient être qualifiés également pour le championnat du Rhône qui aura lieu le 22 février à la Maison du Judo de Lyon 3e.