Actu-Vénissieux / Sports Vénissians

Mélanie Safar a 23 ans, elle exerce sa discipline sportive au Bunkaï Karaté Do Full contact.
Le 26 octobre , elle est devenue championne du monde WFMC de grappling. Elle a aussi remporté  lors de cette compétition une médaille de bronze en light-contact.
Un sport qui possède les bases de la lutte notamment au niveau des déplacements, immobilisations  mais à laquelle sont  adjointes  les techniques  d’étranglements, arms-locks  du jujitsu
À Nordholm, elle n’a pas eu à forcer son talent puisqu’un seul tour a suffi. Cela fut plus dense en light-contact.

Dans le civil, Mélanie est adjointe de sécurité au commissariat de police de Villeurbanne. Elle assiste les gardiens de la paix  «  Je  fais le même travail qu’eux,  mais nous avons moins de pouvoir qu’eux. Je me donne quelques années en ADS et j’essaierais de passer le concours de gardien de la paix pour avoir la qualification. »
Mélanie  pratique le judo depuis 18 ans. Depuis 3 saisons, elle  est membre du groupe compétition du Bunkaï Karaté Do Full-contact.
« J’avais fait le tour du judo dans mon club de Neuville-sur-Saône. J’ai tout connu, participée à des championnats de France. Comme j’étais élève à l’UFFRAPS, j’ai pu découvrir d’autres disciplines des arts martiaux.  J’ai rencontré Mathieu Gréco qui est mon copain actuel.  Il faisait de la boxe. Il m’a encouragé à venir voir le travail effectué dans le club vénissian.  J’ai apprécié et j’ai continué » explique-t-elle.
Mélanie Safar nous développe les différences entre le judo et le kick-boxing qu’elle pratique désormais. « Le judo ce sont des amenés au sol alors que le kick-boxing,,  ce sont des échanges de coups. Cette discipline est certes plus violente mais  il faut savoir qu’au judo,  les impacts au sol sont durs à encaisser.  J’ai toujours aimé le contact physique. Tous les sports de combats me plaisent.»
Mélanie s’insurge lorsque on lui expose que le kick-boxing est perçu par le commun de mortels comme un sport très violent, voire pratiqué par des voyous : «  Je trouve cette connotation inadaptée. C’est une discipline  qui est adaptable à tout le monde.  Ce n’est pas un sport de voyous. On y apprend le respect, la discipline. C’est très bon pour pouvoir se défouler, savoir apprendre à se défendre. »
Depuis son intégration au club, elle trouve les structures de celui-ci géniales. «  Ce club c’est une famille. . Je n’ai pas connu cela à Neuville-sur-Saône. C’est très soudé. J’ai eu des soucis.  J’ai toujours eu une écoute attentive de leur part. »
Mélanie est entraînée par Benjamin Mattioni  mais aussi Philippe Delrey, les mercredis en cours de loisirs pour affiner la technique : «  Philippe est un père pour ses élèves. Quelqu’un sur qui on peut compter. C’est grâce à lui que j’en suis là.  J’ai eu de grands moments de découragements, il a toujours su  trouver les mots pour me remotiver. »
Mélanie Safar souhaite poursuivre sur cette nouvelle voie et décrocher un maximum de titres nationaux et internationaux. Vu sa motivation, on risque d’en reparler régulièrement dans nos colonnes.