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Deux rencontres, deux défaites, l'équipe fanion de l'AS Vénissieux Minguettes commence mal son championnat tout en montrant vaillance et qualité de jeu. Nous avons rencontré Nordine Kari, le directeur technique du club mais aussi co-entraîneur de cette formation.
Explications !
Quelle est votre analyse de cette rencontre perdue par votre équipe face à Cluses-Scionzier?
Ce n’est pas une surprise. L’équipe n’est pas complète. Les joueurs ne sont pas actuellement à leur niveau. Puis nous continuons à faire des cadeaux. Il n’y a pas de péril en la demeure. Je serais inquiet si nous ne procurions pas d’occasions de but. Or ce n’est pas le cas. On perd à Limonest 2 à 1 et ce samedi soir 1 à 0. Alors que nous avons eu des ballons pour égaliser à Limonest et ce soir pour battre Cluses. Même si l’on se retrouve dans le dur les quatre premières rencontres seront des évaluations. Nous sommes toujours à la recherche de l’équipe type. J’espère que cette défaite face à Cluses servira de leçon.

Il y a t-il une grosse différence entre le championnat honneur et honneur régional ?
Je ne le crois pas. Nous avons dans l’effectif des joueurs qui pont joué en CFA2. Je l’ai dit dès le départ, cette saison sera compliquée. Cette poule unique d’honneur est dense. Nous n’avons pas les capacités ni humaines, ni financières pour jouer le haut de tableau. D’autres temps et d’autres mœurs, les joueurs payent leurs licences. Ce qui n’était pas le cas quand l’équipe jouait en CFA2.

Quelles recettes miracles appliqueraient-vous avec Bailly Ouraga pour vous en sortir ?
Celles de l’année dernière en honneur régional où l’équipe a gagné son championnat.  C’est l’esprit « maillot » qui nous sortira de cette ornière. A nous de trouver les mots justes. A nous de faire jouer la solidarité entre tous. Il ne faut pas oublier que l’équipe n’est pas seule. Il y a l’équipe réserve qui joue en honneur régional et tout un club qui est derrière.